Le théâtre de La Croix Rousse nous invite à la campagne
Il y a en effet trois périodes dans cette Trilogie de la Villégiature, qu’ont présenté avec grand succès Strehler en Italie, et La Comédie Française, dans des mises en scène esthétisante : le départ,l a villégiature,l e retour. Ici,le dernier volet est supprimé, en partie intégré dans la deuxième partie, mais surtout le texte très actuel, dans sa traduction (adaptation?), rebondit avec bonheur contre un décor minimaliste, dans des costumes volontairement d’un mauvais gout entre deux siècles, entre des acteurs “de troupeâ€, représentant deux familles bourgeoises, deux parasites, et des domestiques…Non pas†des , mais un domestique qui en joue trois merveilleusement et donne le rythme à la pièce.
Castigat ridendo mores, (le snobisme,la soumission à l’argent, l’hypocrisie sociale..), comme tous les grands textes en pleine actualité…bien que datant de la fin du 18ème, mais pourquoi faut-il écrireâ€datantâ€.
Goldoni est à la mode qui ne change pas,celle de l’humain.
Hugues Rousset