au couvent de La Tourette (Le Corbusier), près de Lyon dans la nuit
du vendredi 19 à 20 heures au samedi 20 juillet à 10 heures
Un homme seul en scène pour 8 heures de spectacle Claudel a traduit les psaumes de la Bible. Ces poèmes racontent une histoire. Dans cette histoire, dans cette langue claudélienne, le spectateur se laisse emmener.
Stéphane Daclon, comédien
C’est un homme, seul, pendant huit heures, qui vit, clame, interprète tous les psaumes traduits par Paul Claudel (1868-1955). Et l’on passe ainsi du désespoir à la louange qui emporte avec elle toute la création. Quel est le sens de toute cette souffrance ? Peu-à -peu les paroles prennent forme et ouvrent un chemin vers la vie. La supplication se fait louange. La parole transforme de l’intérieur celui qui l’énonce, l’ouvre à une rencontre, lui révèle une vie possible.
Un voyage dans la beauté de la langue, de la pensée accrochant la
pensée, et tirant.
Psaumes-Paul Claudel
Un éblouissement. Cette traduction des psaumes de la Bible par Paul Claudel est un éblouissement. Le lecteur ouvre le livre à n’importe
quelle page, à n’importe quel psaume, et se laisse emporter par la poésie claudélienne, par cet homme qui s’adresse à Dieu pour demander un secours dans l’engloutissement et la détresse, pour
répondre à la miséricorde et à la bonté du «bon Dieu », pour témoigner de cette invasion de la grâce qui le réconcilie avec lui-même.
Claudel médite les psaumes ou plutôt les mange, et jaillit alors, dans
la langue du poète,ce qu’il y a de plus profond au cœur de l’homme:«
Comblé de grâce et de tendresse, mes lèvres donnent issue à ce flot en moi de poésie qui monte ! »
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