Trois soirs de suite, lors des Nuits de Fourvière, le pianiste et le danseur font partager leur rencontre, peut-être leur amitié, en tout cas, leur passion pour la musique et la danse. Ils ont des choses à se dire, des musiques à partager et à écouter ensemble, à danser ensemble.
Le cadre du théâtre antique, la nuit sur la ville voient leur magie propre pâlir à côté de celle qu’offrent les deux artistes. Le chorégraphe se remet à la danse et les deux solistes, comme sur un tapis volant, nous transportent au monde de la complicité, de la douceur, des facéties, de la violence parfois.
On multiplie les techniques et dispositifs, peut-être un peu trop. Parce que la dernière sonate de Beethoven ne s’écoute que les yeux fermés, et qu’il faut bien les garder ouverts si l’on voir ce qu’en souligne le danseur, ce qu’il aide à en entendre.
On ressort en se demandant où l’on a été pendant cette grosse heure passée en leur présence. Si, si, c’était bien la vraie vie, ce n’était pas un rêve. La vie peut donc être si belle ! Merci