THEATRE DANSE MUSIQUE

THEATRE

Du 26 février au 1er mars 2009
Du 12 au 29 mars 2009
du jeudi au samedi à  20h30, dimanche à  17h30 (*sauf 8 mars à  18h)

LA VIE DE PAROISSE

Création de la compagnie Soleluna

Texte : Andrea Genovese

Mise en scène : Pierre Bianco

Avec : Aude Carpintieri, Giorgio Carpintieri, Cécile Ducharne, Bérénice Nicolas, Robert Perret, Claude Traina

Une ribambelle de personnages loufoques se réunissent à  l’Aquarium Paroissial à  l’occasion du vernissage de la bitte sculptée par Jean de la Croix-Rousse. Cette manifestation est honorée par la présence de Catherine de Médicis en personne et tout le TOP 50 de la culture paroissiale est en fermentation.

Des personnages hauts en couleuvres participent à  cette atmosphère de frénésie artistique et culturelle qui internatiobanalise la paroisse aux frais du contribuable.

Mais, au Grand Buffet sublimant la création culinaire en tant que service public, se présente un Clochard qui n’a pas de sous pour rentrer chez lui…

Ce « mystère religieux », dont l’histoire peut se passer dans n’importe quelle ville « internatiobanale » de l’hexagone, est une farce délirante sur la vie culturelle française, une satire drôle et amère des institutions et des créateurs dans la ronde des subventions et des renvois d’ascenseurs.

Une langue inventive et des dialogues étonnants, qui justifient l’accueil chaleureux du public dès sa première création en 1997.

Tarifs :14/11/8 euros
Réservation recommandée au 04.78.39.21.68 ou soleluna.ass@wanadoo.fr

11 au 30 mars 2009, le Théâtre des Marronniers accueille au sein de « l’espace compagnie invitée » la nouvelle création de la compagnie Le Fanal, en coréalisation avec la compagnie des Foussages :

La dernière nuit de Shéhérazade

Un spectacle de théâtre et musique conçu et mis en scène par Pierre Desmaret,

musique Louis Soret

Avec Vanessa Desmaret, Louis Soret, Pierre Desmaret, Marie-Cécile du Manoir

Dans ce spectacle il y a une réinterprétation des figures de Shéhérazade, de son père de Grand Vizir et enfin du Sultan Shahriar, en transposant l’action de nos jours à  Tripoli (Liban), dans le décor d’un hammam désaffecté ; le hammam qui symbolisait l’art de vivre à  l’orientale est ici devenu une zone franche, où le maître des lieux reçoit le visiteur d’un soir. Celui-ci est à  la recherche d’un orient perdu, et peut-être de son identité. Shéhérazade s’avance et renoue le fil de la grande tradition des contes orientaux, accompagnée par ces deux hommes, le gardien et le visiteur Des récits courts, ont été choisis où le merveilleux trouve encore sa place mais d’une façon détournée, ou moins directement édifiante que par le passé. Des histoires de tous les jours au milieu desquelles, dans les interstices du quotidien, le fantastique apparaît.

Représentations : à  20 h 30, dimanche à  17 h, relâche les 16, 17, 23 et 24 mars.

Pascale RIBEYRE SORET
04 78 37 98 17
pascale@theatre-des-marronniers.com


MUSIQUE

Dimanche 1er mars à  17 heures à  l’église Saint Bruno les Chartreux :

concert par la Maîtrise des Petits Chanteurs de Lyon sous la direction de Jean-François Duchamp « Hommage à  Marcel Godard, compositeur lyonnais ». Thibaul Louppe à  l’orgue.

Renseignements : 04 78 37 74 12 www.choeurs-primatiale-lyon.fr (prix des places 10 €)

Boy A

de John Crowley

Royaume-Uni, 1h40, 2007.
Prix du Jury œcuménique, section Panorama, Berlinale 2008. Grand prix du jury et prix du public au Festival du film britannique de Dinard 2008.

Sortie en France le 25 février 2009.

avec Andrew Garfield, Katie Lyons et Peter Mullan.

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MUSIQUE, CINEMA, DANSE, THEATRE

Dans la seconde quinzaine de ce mois de février, Anne-Cécile Brielles au violon et Anne Bertin Hugo jouent Mozarts, Benjamin, Schubert ; sera projeté « Quatre murs et le monde » film à  mi-chemin entre documentaire et fiction ; la Compagnie Pierre Deloche proposera plusieurs spectacles, entre autres polace des terraux le dimanche 28 à  10heures ; et au théâtre vous pourrez voir « Les deux bouts du monde! Mariage possible… » et « Voyages à  travers la poésie afghane et la musique andine » ou écouter Farida Florence RAONAQ lire ses poèmes en persan…

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CINEMA : Brendan et le secret de Kells

de Tomm Moore

France, 1h15, 2008.
Film d’animation. A partir de 6 ans.

Sortie en France le 11 février 2009.

Encore une fois, les films français d’animation montrent leur belle vitalité : un graphisme soigné au service d’un sujet qui sort des sentiers battus. Le résultat est un émerveillement pour les grands comme pour les petits

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un danseur lyonnais nous rebondit sur le discours aux Bernardins

Que peut dire l’artiste que je suis au terme de cette matinée du 13 Décembre au cours de laquelle a surtout été (bien) commenté le texte de Benoît XVI et mis, selon moi un peu de côté, le sujet annoncé corollairement « Culture et foi dans le même bateau ? ».

Seule, une femme dans l’assistance a évoqué la nécessité de créer, de faire œuvre de création et d’audace dans le temps de la liturgie.
Pour ma part, je pense qu’il y a d’autres espaces à  explorer que le temps liturgique et je m’en explique plus loin.
Il y a en tout cas beaucoup à  explorer, il y a un impensé que cadenassent beaucoup de résistances. Et je crois que c’est assez général.

Du point de vue des artistes d’aujourd’hui, si nous voulons éviter, qu’on me pardonnne, la mièvrerie et l’angélisme qui ont bien souvent cours dans les célébrations, il me semble que peu d’entre nous sont prêts à  risquer une véritable création dans le cadre liturgique. Ce temps où le sacré se mêle à  un dogme auquel on n’adhère pas, soit en partie, soit entièrement, fait problème.

Du point de vue des chrétiens qui viennent se ressourcer à  la liturgie, bon nombre me semble-t-il, seraient désemparés et se sentiraient violentés par le surgissement dune forme artistique qui s’éprouve au mystère et sort des codes habituels.

Enfin, veuillez pardonner mes doutes et mes réserves. Ils tiennent au fait que je ne me situe pas pleinement dans le message évangélique.
A cela s’ajoute le problème évoqué en aparté : l’église ne s’engage pas à  payer les artistes (…) Bach, et tant d’autres, auraient ils écrits toutes ces œuvres sans rémunération?

J’en viens maintenant à  parler des aspirations des artistes.
Je ne peux ici que parler de moi mais je crois bien que mes questionnements en traversent d’autres. Comment proposer à  l’homme et à  la femme d’aujourd’hui de rejoindre une dimension trans-individuelle, qu’on appelle le sacré dans le langage religieux ? L’art est il d’ailleurs autre chose que l’émanation, l’irruption de ce « sacré » dans la linéarité de nos vies quotidiennes? Créer un frisson, un émoi, qui nous donne de nous relier, serait l’endroit où peut s’éprouver -ou non- une forme de transcendance.

C’est en tout cas ce qui porte mon désir d’artiste. C’est pour cela que je crée un cadre (les Créations Civiles©) et les conditions de préparation à  ce que l’événement ait pleinement lieu Lorsque ça a lieu, ça me semble être, oui, une sorte de grâce

Donner des outils qui engagent le corps et l’esprit à  s’habiter l’un l’autre est la recherche dans laquelle je me sens engagé. Je crois à  cette sorte de métaphysique quantique qui est à  vivre dans et par l’information de nos cellules, dans et par l’intégration de celles ci. Visiter et revisiter cet humus, habiter toujours plus profondément notre corps et nos gestes, un vrai travail de conscience physico-spirituel.

A cet endroit, où j’œuvre, j’ai fait plusieurs choix :

 celui d’agir dans le domaine laïc. Parler ouvertement de spiritualité et de sacré exclurait d’emblée certains citadins.

 celui de ne pas charger le sensible d’un surcroît de signifiant qui pourrait l’écraser. Un surcroit d’intellection empêche de ressentir, alors qu’il s’agit d’écouter la matière, de traverser une expérience sensible, de l’incorporer au niveau cellulaire.

Si je peux me permettre, je dirai que pour « culture et foi », il y a, dans le double travail que vous faites entre artistes et publics, de constantes précautions à  prendre, quant à  cette surcharge du symbolique sur le sensible.

Que pouvons dès lors réaliser ensemble, vous avec moi qui n’ai pas choisi de me faire le chantre du message évangélique et œuvre dans le domaine laïc ?

Il y a des espaces possibles. Preuve, fort réussie je crois, en fut pour Les Orants, Création Civile© 2003 aux Subsistances dans le cadre du Festival La Chair et Dieu.

Je pense que d’autres collaborations sont à  inventer.

Pierre Deloche

Programation Février Mars 2009

de la MUSIQUE DE CHAMBRE d’abord

avec Anne Bertin -Hugo piano et Anne Cécile Brielles violoniste, deux jeunes virtuoses lyonnaises, qui donneront une série de concert.

et puis THEATRE

avec l’Ensemble Boréades qui présente au Théâtre des Marronniers Tea-Time cheZ’Alice. En puisant dans la fantaisie baroque de Lewis Carroll, l’Ensemble Boréades concocte un spectacle musical inédit. Un comédien, un chanteur et deux joueuses de viole de gambe appellent l’Alice qui sommeille en chacun de nous.

MUSIQUE DE CHAMBRE

Anne Bertin -Hugo piano et Anne Cécile Brielles violoniste feront une série de concert. Qualité musicale garantie sous les doigts de ces deux jeunes virtuoses lyonnaises.

Jeudi 12 février, 20h
Librairie musicale ancienne
25 quai Bondy, Lyon 5è
Mozart, Schubert, Ravel
SUR RESERVATION UNIQUEMENT (nous contacter au plus tôt, car le nombre de places est limité)
http://www.librairie-coueffe.com/fr/nouveautes.html

Samedi 21 février, 17h autour d’un thé et 20h autour d’un dîner.
Le salon de musique
88, rue Saint-Georges, Lyon 5è
17h: Mozart, Schubert
20h: Albeniz, Ravel
Réservation conseillée.
http://salondemusique-lyon.com/

Jeudi 26 février, 12h30
Amphithéâtre Malraux
Manufacture des tabacs
Université Lyon III
Mozart, Benjamin, Schubert
Entrée libre

Vendredi 27 février, 20h
Salle Debussy
CRR de Lyon
Montée Cardinal Decourtray, Lyon 5è
Mozart, Schubert, Albeniz, Ravel
Entrée libre

Mercredi 4 mars, 20h30
Salle Varèse
CNSMD Lyon
3 quai Chauveau, Lyon 9è
Mozart, Schubert, Ravel, Berio, Benjamin
Entrée libre

THEATRE

Du 11 février au 2 mars 2009, L’Ensemble Boréades présente au Théâtre des Marronniers Tea-Time cheZ’Alice. En puisant dans la fantaisie baroque de Lewis Carroll, l’Ensemble Boréades concocte un spectacle musical inédit. Un comédien, un chanteur et deux joueuses de viole de gambe appellent l’Alice qui sommeille en chacun de nous.

Surprise : elle apparaît comme on la rêve, espiègle et audacieuse, jamais à  court d’arguments. Elle fait feu de tout bois pour nous convaincre qu’elle peut traverser la terre, s’adresser dans les formes à  une reine d’opérette, regarder sourire un chat du Cheshire Le temps, l’espace, les lois de la physique ? Rien ne résiste à  Alice. Il faut dire qu’elle est épaulée dans son entreprise par les «songs » enchanteuses de Dowland et de Hume.

Du 3 au 29 mars Pilate à  20h30 dimanche 16h, relâche le lundi
crypte saint Joseph 99 rue Crillon 69006 Lyon, métro Masséna
réservation 06 15 58 06 72
20 euros, 15euros, 10 euros
Michel Béatrix , Natacha Bezriche, Hervé Tharel

Dimanche 1er mars à  18h – Lecture choisie du livre « Sur L’eau immobile et noire »
En présence de l’auteur, Sara Vidal , une lecture donnée par Gislaine Drahy, accompagnée au chant par Borys Cholewka

« Les grands mythes des cultures originelles ceux de la Grèce antique, des Fangs et des Dogons d’Afrique, du chamanisme des Indiens, des mystères et des passages d’Eleusis et du Vaudou se tiennent en retrait dans le secret des langues mortes..
Ainsi les hommes et les femmes s’arrêtent une fraction de seconde dans leurs occupations quotidiennes, se souviennent des mystères, des rites secrets, des paysages prémonitoires de leurs rêves »
Parution aux éditions L’une et l’Autre, 2008
Sara Vidal vit à  Marseille depuis 1969. elle y écrit des romans, nouvelles, et conduit de nombreux projets collectifs : radio libre, théâtre, écriture. Elle a créé en 1999 une association de rencontres littéraires « Lectures du monde » qui a mis en relation de très nombreux écrivains invités appartenant souvent aux pays dits « du sud » et les lecteurs.

Gislaine Drahy a fondé en 1981 le Théâtre Narration, un libre parcours contre vents et marées, au centre duquel s’inscrit un rapport singulier au texte, et à  la littérature d’aujourd’hui.

Borys Cholewka est chanteur et compositeur. Il s’inspire pour son chant de ses nombreux voyages, en particulier en Sibérie, et dirige depuis 2005 le choeur Phenomenon – Voix d’hommes à  cappella.

Entrée libre pour l’une ou les deux rencontres, mais réservation indispensable
Mail : anou.skan@yahoo.fr Tél : 06 84 73 30 87

Après le discours aux Bernardins

Le Service arts, cultures et foi et le réseau incroyance-foi proposaient le 13 décembre dernier à  l’Université catholique de Lyon une matinée avec projection du discours de Benoît XVI et temps de travail, texte en main, pour permettre à  chacun une appropriation du contenu. Jean-François Chiron, doyen de la faculté de théologie en rappelait les articulations essentielles.

Benoît XVI a bien conscience que pour les croyants ce qui constitue l’être humain, c’est sa relation à  Dieu. De même que l’être humain est tout entier être de langage, il est tout entier être de relation à  Dieu. Vouloir le définir sans cette relation, c’est l’amputer. Aujourd’hui l’être humain en société ne se définit plus comme en relation à  Dieu. Dans sa déclaration Dignitatis humanae au concile Vatican II, l’Eglise a accepté de sortir d’un idéal de chrétienté. Ce qu’elle a admis pour l’homme en société, peut-elle l’admettre pour une définition de l’homme en tant que tel ?

A première lecture on peut comprendre que la seule culture humaine, humanisante est la culture chrétienne, puisqu’il est dit que toute culture doit chercher Dieu, être ouverte à  une transcendance. Quaerere Deum, cette expression qui revient 21 fois dans le discours peut être comprise à  deux niveaux. Celui qui constitue aujourd’hui le travail de tout théologien catholique, comme hier celui des moines : chercher Dieu et se laisser chercher par lui dans l’Ecriture, dans la Parole, dans une communauté de foi. Et l’autre niveau qui peut être la caractéristique d’une société qui maintient l’ouverture à  une transcendance, au moins comme possibilité, sans la disqualifier à  priori.

Les questions n’ont pas manqué, en particulier sur « la dernière phrase du discours qui semble condamner comme vaine toute culture profane et tout dialogue avec une culture athée soucieuse de développer l’humain et les valeurs spirituelles ». Mais que faut-il entendre par « culture athée » ? Le refus de toute ouverture au transcendant, le pape le récuse, mais dans une culture soucieuse de l’humain et du spirituel, le dialogue devient possible. Dans ce monde multiculturel, faisait remarquer un témoin, ne faut-il pas reconnaître que sous nos yeux se vivent différentes formes d’alliances entre Dieu et les hommes. Un discours courageux et décevant pouvait-on entendre à  partir des diverses réactions : courageux car il était important de rappeler que l’homme ne peut être vraiment humain si son cœur n’est orienté vers la recherche de Dieu et les réalités ultimes, recherche de l’autre et du Tout Autre : décevant car il manquait une ouverture à  toutes ces personnes qui sont à  la recherche d’une dimension spirituelle, sans être de culture chrétienne.

La conclusion nous a ouverts aux différentes façons de faire de la théologie. Pendant les 11°/12° siècles (la transition étant le 12° siècle comme pour le passage du roman au gothique) le lieu où l’on fait de la théologie, c’est le monastère par la lectio, meditatio, contemplatio, à  partir du 12° siècle le lieu change c’est l’Université et la lectio est faite pour l’enseignement. C’est tout le passage d’une théologie biblique, méditative, qui se fait prière, à  une théologie argumentative, dialectique, comme l’essai de synthèse que fut la Somme théologique de Thomas d’Aquin. Visiblement Benoît XVI se situe dans une lignée plus monastique.

Compte rendu Gilbert Brun

CINEMA : Pour un instant, la liberté

de Arash T. Riahi

France/Autriche, 1h50, 2008.
Festival du film d’histoire de Pessac : prix du jury et prix du public, Grand prix au Festival de Manaus, meilleur film au Festival de Vienne (Autriche), Golden Eye au Festival de Zurich.

Sortie en France le 28 janvier 2009.

avec Navid Hakavan, Pourya Marhyari, Karam Rad

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