Etty, jeune juive hollandaise a trouvé pendant l’occupation allemande, une voie originale. Amoureuse d’un homme qui lui échappe à moitié, elle découvre à travers lui et la poésie de Rilke, dans un grand combat intérieur, un chemin de conversion au christianisme qui lui est propre. Son journal intime et ses lettres tracent le chemin d’un feu intérieur qui la conduira à transcender une époque bien douloureuse. Déportée et tuée dans un camp de la mort en novembre 1943, elle est, avec A. Franck et E. Stein une des grandes figures juives de cette époque douloureuse.
Le mot du Cardinal pour le festival « les jardins intérieurs »
Les rencontres artistiques et spirituelles intitulées les jardins intérieurs veulent poursuivre le dialogue avec les artistes, initié avec le festival la chair & Dieu en 2003.
Ce souhait ne va pas sans relever un défi : celui de proposer un art au risque de la foi et d’une foi au risque de l’art !
Un livre sur l’art aux éditions Parole & Silence. Sortie prévue en mai 2007.
Jardins intérieurs,
"regards croisés sur l’art et la foi"
Il n’est pas rare que des œuvres d’art nous invitent à la découverte de nos jardins intérieurs, de notre propre intériorité. Quelquefois cette rencontre est immédiate. Parfois elle exige de nous la patience, une plus longue contemplation. Surgit alors de nos cœurs, de nos silences, de nos questionnements, non pas une réponse mais l’intuition d’un mystère qui nous dépasse et auquel nous avons accès sensiblement par la matière picturale ou photographique.
C’est à ce cheminement que nous convient tout d’abord le Cardinal Philippe Barbarin puis Fabrice Hadjadj, essayiste et dramaturge de renom. Ils nous accompagnent sur cette route semée d’embûches et de lumières.
Qu’est-ce donc qu’un art vraiment contemporain ? Comment peut-il assumer l’histoire récente sans que son poids trop lourd ne l’écrase ? Quelle espérance, qui ne serait pas une échappatoire, peut lui faire porter le désespoir du siècle sans s’y complaire ni en être terrassé ? Faut-il faire une croix sur l’art ?
La lecture de ce livre et la méditation des œuvres d’une douzaine d’artistes (Lydie Aricks, Geneviève Asse, Gérard Breuil, Pierre Buraglio, Daniel Clarke, Marie-Noëlle Décoret, Patrice Giorda, Mireille Gros, Micky Mallet, Miloslav Moucha, Aurore de Sousa, Ramon Walewijk )nous montrera plutôt que dessus, il faut en tracer le signe.
Jardins intérieurs, aux éditions Parole & Silence, dans toutes les librairies catholiques
La miséricorde (15 juin)
vendredi 15 juin, 18h > 19h20
La miséricorde
18h00 – 19h20 :Message de la miséricorde : inculturation du mystère pour aujourd’hui, par le père Edouard Glotin, s.j
la soirée pourra se continuer avec à 20 heures une conférence à la cathédrale par le Père Michel Evdokimov, prêtre orthodoxe, St Séraphin de Sarov et la prière du cœur.
Collège Supérieur – 17/19 rue Mazagran Lyon 7ème Apporter son pique nique. Réservation conseillée au 04 72 40 97 86. Participation aux frais de 3 euros par soirée.
Dieu au risque de l’autre, conférence de synthèse (5 mai)
samedi 5 mai à 19h
Conférence de synthèse
Table ronde : « Dieu au risque de l’autre » avec Emmanuel Gabellieri, Ingmar Granstedt, et Christian Delorme, animée par Mathieu Yon
Université catholique de Lyon, site Carnot, Lyon 2ème 15 euros la demi-journée, 25 euros la journée, 30 euros l’ensemble. étudiants : 8 euros la demi-journée. tél 04 72 40 97 86.
Jules Monchanin (5 mai)
Samedi 5 mai de 14h à 19h
Jules Monchanin, par Christian Delorme, prêtre
Conférence « un prêtre à la rencontre de l’hindouïsme », par le père Christian Delorme, suivie d’ateliers (le sens de l’inter-religieux, le prophétisme de Monchanin), puis théâtre dansé de l’Inde du Sud interprété par Annie Rumani, danseuse de kathakali. Avec le concours de Nanda Nandagobalou et de Prabuh, artiste joueur de tablar (percussions).
Jules Monchanin
Depuis son enfance maladive, dans les paisibles collines du Beaujolais, jusqu’à son oblation suprême dans un ashram perdu du Sud de l’Inde, il n’a cessé de répondre à un impérieux appel de l’universel. Pour "dilater" l’Église aux dimensions de son temps, il renonce au confort d’une carrière universitaire à laquelle il était prédestiné pour se porter aux "frontières", celles de la théologie – encore meurtrie par la crise moderniste -, celles de la mystique – et de son versant esthétique, le surréalisme -, celles de tous les laissés-pour-compte de la société. Il quitte tout pour l’Inde afin d’y partager la quête d’absolu de ses sages. Déceptions, incompréhensions s’accumulent sans jamais arriver à remettre en cause son projet. Et lorsqu’il meurt, en 1957, l’échec semble sans recours. Pourtant, rarement une vie fut plus en accord avec le discours : onéreuse incarnation qui exprime mieux que bien des paroles les enjeux de l’inculturation de l’Église.Dans ce grand défi du troisième millénaire, Jules Monchanin fait figure de prophète.
Université catholique de Lyon, site Carnot, Lyon 2ème 15 euros la demi-journée, 25 euros la journée, 30 euros l’ensemble. étudiants : 8 euros la demi-journée. tél 04 72 40 97 86.
Simone Weil, mystique et philosophe (4 mai)
Vendredi 4 mai de 14h > 19h
Simone Weil, par Emmanuel Gabellieri, philosophe
Conférence : « amour du monde et quête de l’absolu », suivie d’ateliers (la théologie mystique de Simone Weil / rencontres et grandes amitiés / les engagements politiques). Projection du film de David Yon en cours de création, une réflexion sur « la grâce du beau » et une présentation de l’installation « la chambre ». Avec Emmanuel Gabellieri, agrégé et docteur en philosophie, David Yon, réalisateur, Christine Hof, doctorante en philosophie, Mathieu Yon, étudiant en philosophie.
Simone Weil
Née à Paris dans une famille juive non pratiquante, Simone Weil étudie au lycée Henri IV avec le philosophe Alain. Suivant le modèle de son frère, brillant mathématicien, elle entre à l’Ecole Normale Supérieure et passe son agrégation de philosophie en 1931. Elle enseigne ensuite au Puy, à Roanne et à Saint Étienne, où elle se rapproche de la classe ouvrière. Elle écrit ses premiers essais en confrontant sa formation philosophique et sa lecture du marxisme avec la réalité du travail qu’elle expérimente ensuite dans les usines Alsthom et Renault. Toujours en quête de justice et d’absolu, Simone Weil rejoint le Front Républicain espagnol en 1936 et connaît sa première révélation mystique à l’abbaye de Solesmes, deux ans plus tard. Dès lors, elle veut comprendre la volonté de Dieu et l’articuler intellectuellement avec ses propres expériences morales et religieuses. Elle nous donne une interprétation mystique de la religion chrétienne, remplie de son désir de don et de sacrifice. En 1942, faisant fuir ses parents aux Etats-Unis, Simone Weil rejoint les Forces Française Libres à Londres pour continuer la Résistance. Atteinte de tuberculose, elle s’éteint à 34 ans dans un sanatorium anglais.
Université catholique de Lyon, site Carnot, Lyon 2ème 15 euros la demi-journée, 25 euros la journée, 30 euros l’ensemble. étudiants : 8 euros la demi-journée. tél 04 72 40 97 86.
atelier d’études du Cantique des cantiques (2 et 3 juin)
samedi 2 et dimanche 3 juin
"Avec ce poème magnifique nous sommes au seuil d’un jardin secret qui nous ouvre à l’impossible et nécessaire alliance de la chair et de la Parole. Cette session animée par l’équipe du Cadir (centre d’analyse du discours religieux) propose une expérience de lecture du Cantique des cantiques avec les outils de la sémiotique. Chaque lecteur est invité à devenir partenaire actif de la signification dans une rencontre où le travail de la lecture le transforme peu à peu en auditeur d’une parole."
Agora tête d’Or 93, rue Tête d’Or Lyon 6ème
Samedi de 14h à 20h et le dimanche de 9h à 12h avec un temps de méditation guidée par les frères dominicains. Réservation obligatoire : cadir.rhone-alpes@laposte.net ou tél 06 33 91 06 48. Participation aux frais de 25 euros. Métro Massena.
rencontres botaniques (13 mai)
dimanche 13 mai de 9h30 à 18h
Le couvent de La Tourette conçu par Le Corbusier est édifié au sein d’un domaine campagnard mêlant forêt, bosquets, prairies, champs, anciens vergers et vignoble. Le choix de l’implantation du bâtiment sut respecter la topographie et susciter un dialogue entre l’architecture et le paysage environnant. A partir du couvent nous tenterons de découvrir les liens entre l’architecture et le paysage, entre jardins intérieurs et espaces clos, entre toits-terrasses et sous-sols des pilotis. Le couvent permet à travers différentes facettes de construire et de renouveler le regard selon les thèmes architecturaux de Le Corbusier.
Au programme, une conférence d’introduction sur « les plantes et la Bible », une grande visite à deux voix à la découverte de la place de la nature dans l’œuvre de Le Corbusier à partir du couvent de la Tourette datant du jardin d’essai du XVIIIème avec la possibilité de participer à la messe dominicale. Avec le frère Christophe Boureux qui a la charge de la gestion paysagère du domaine et qui a publié Les plantes de la Bible et leur symbolique (Cerf, Paris, 2001) et le frère Marc Chauveau qui nous présentera en fin de journée le regard d’artistes contemporains sur le couvent et son site (Marc Couturier, Marie-Noëlle Décoret, Arni Haraldson, Jacqueline Salmon, …)
Couvent de la Tourette 69591 L’Arbresle Cedex 40 euros la journée repas compris, 50 % réduction étudiants, réservation tél. 04 74 26 79 70
Concert pour fêter l’Annonciation
François Gineste se consacre toujours à donner à la langue française l’ancien chant sacré de la tradition grégorienne, à la manière des chantres de tradition orale, mais comme les anciens maîtres, il revêt l’antique mélopée de polyphonie, il l’amplifie de développements mélodiques et textuels… Certains de ses textes se sont mis à vivre leur propre vie, Claire Maxime nous le montrera.