Avant-première du film Timbuktu

samedi 20 septembre 2014, à  20h30

Avant-première du film Timbuktu, prix du jury œcuménique à  Cannes en 2014, en présence du réalisateur Abderrahmane Sissako, à  l’occasion de l’inauguration de la semaine « Caravanes des cinémas d’Afrique ».
Film africain du mauritanien Abderrahmane Sissako traitant du fanatisme religieux. Il dépeint la terrible réalité sans tomber dans l’excès, en gardant un regard tout en humanité et même parfois teinté d’humour.

Sainte-Foy-lès-Lyon, cinéma Le Mourguet, 15 rue Deshay,

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Claudel, un nouveau regard

« Claudel, un nouveau regard »

mardi 23 septembre 2014, à  18h.

Avant-première du film documentaire « Claudel, un nouveau regard », en présence de Renée Nantet, fille de Paul Claudel, de Florence Bonnier, présidente de Heartisticom, auteur, réalisatrice, et du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, président de la Fondation Saint-Irénée.
La projection sera suivie d’un débat avec Fr. Pascal David, op, enseignant au Collège Supérieur, animé par Philippe Lansac, directeur de RCF Lyon Fourvière. Fin prévue à  19h45.

Nombre de places limité. Inscription avant le 15 septembre 2014.

Contact : cf@fondationsaintirenee.org / 04 78 81 48 91

Lyon 2e, cinéma Pathé Bellecour, 79 rue de la République,

http://lyon.catholique.fr/?Claudel-un-nouveau-regard-Lyon

La danse à  Lyon en 2014 – 2015

de Pierre Moutarde

Les lyonnais ont la chance d’avoir des lieux forts pour la danse. Voici quelques « moments » de danse pour 2014-2015, choisis à  travers un grand nombre de propositions.

A partir du 10 septembre, la « Biennale de Danse de Lyon » donne le ton dans 44 lieux. Elle nous propose 45 propositions et 169 représentations. Pas de thème central, cette année, mais des esthétiques et des artistes variés. Pour cette Biennale, relevons la présence de trois artistes « emblématiques » de toutes ces dernières années :

au Théâtre des Célestins

• du 10 au 12 septembre 2014 – Lloyd Newson (Compagnie DV8 physical theatre) revient à  Lyon avec « John » . Lloyd Newson est un ancien psychologue et travailleur social. Depuis 1986, il traite de tous les grands thèmes de la vie humaine : l’étranger, la vieillesse, le handicap, le sexe, la tolérance, etc. C’est un artiste fort et dérangeant qui « cogne sur l’hypocrisie » de notre société.

• le 21 septembre à  15 heures – Jan Fabre, un artiste qui vient des arts plastiques et qui présente : « C’est du théâtre comme c’était à  espérer et à  prévoir » Il s’agit de la reprise d’un travail de 1982 absolument inclassable joué par 9 performers pendant 8 heures avec les spectateurs qui peuvent entrer et sortir.

au TNP

• du 24 au 27 septembre – Maguy Marin qui présente une nouvelle création (sans titre à  ce jour). Artiste authentique et très engagée, Maguy Marin n’est plus à  présenter. Ancienne directrice du Centre chorégraphique national de Rillieux la Pape, elle est l’auteure du fameux May B.

à  la Maison de la danse

Au cours de la saison relevons la présence de quatre Compagnies particulièrement intéressantes, et qui donnent à  voir des esthétiques très différentes. Ainsi :

• du 2 au 7 décembre 2014 – Le chorégraphe Boris Eifman présente « Rodin et son éternelle idole ». Dans une esthétique néo-classique, Boris Eifman donne à  voir une danse narrative souvent hantée par la solitude et la folie. Il a traité déjà  des thèmes de Hamlet, Giselle (Giselle rouge), Anna Karenine, etc. Sa magnifique compagnie (Eifman Ballet de Saint-Pétersbourg) comprend 46 danseurs.

• du 14 au 17 janvier 2015 – Le chorégraphe de la Batsheva Dance Company, Ohad Naharin, présente « Sadeh21 ». Ohad Naharin est un admirable sculpteur des corps au langage chorégraphique particulièrement sensuel.

• du 23 au 28 février 2015 – Le chorégraphe Thierry Malandain, qui dirige le Ballet de Biarritz, présente « Cendrillon » qu’il a entrepris de revisiter. Dans une écriture classique et contemporaine à  la fois, il parvient à  faire de cette œuvre que nous connaissons tous un nouveau ballet plein de force, de sensualité et d’humour.. Il sera d’ailleurs intéressant rapprocher le travail de Thierry Malandain de celui de Maguy Marin dont le Cendrillon est repris par l’Opéra de Lyon en novembre.

• du 31 mars au 3 avril 2015 – le chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui présente « Sutra ». Il s’agit là  d’un spectacle tout à  fait singulier puisqu’il met en scène 19 moines bouddhistes experts en arts martiaux dont trois enfants et le chorégraphe lui-même. Sidi Larbi Cherkaoui a passé de nombreux mois au temple de Shaolin (au cœur de la Chine, province du Henan, sur le mont Songshan) pour construire une chorégraphie dans laquelle s’entrelacent les arts martiaux et la danse contemporaine.

à  l’Opéra de Lyon

nous avons la chance de disposer d’une troupe de haut niveau, forte de 31 danseurs, capable de danser toutes les grandes chorégraphies contemporaines. Le Ballet de Lyon présente :

• du 4 au 7 novembre 2014 – « Sarabande » de Benjamin Millepied, « Workwithinwark » et « Steptext » de William Forsythe.

• du 7 au 11 avril 2015 – « Drumming live », une œuvre très attendue d’Anne Teresa de Keersmaeker.

Café-ciné

«Café-ciné » –
à  Saint-Bonaventure

le jeudi 18 septembre de 12h30 à  13h30

Une fois par mois, nous nous retrouvons autour d’un film présent sur les écrans. Chacun va le voir à  la séance de son choix, et nous nous retrouvons pour en parler pendant une heure, autour d’un café que Saint-Bonaventure offre.
Autour du film «Party Girl » (France, 2014, 1h35), film de Marie Amachoukeli, Claire Burger, Samuel Theis.
Sorti en salles depuis le 27 août 2014.

Le blog Cinéma – « Party girl « 

de Marie-Noëlle Gougeon

Nouvelle rentrée, nouvelle plume pour ces chroniques Cinéma.
Je prends le relais de Magali Van Reeth pour un rendez-vous dorénavant hebdomadaire sur le cinéma avec vous, puisque c’est cette périodicité qui rythme les sorties du mercredi.
Ancienne journaliste à  La Vie, et chroniqueuse à  RCF, j’ai depuis toujours été attentive aux langages de l’image, des médias : auprès des jeunes d’abord, dans mon métier de journaliste ensuite.
Je m’inscris tout à  fait dans les objectifs du service Arts, Culture et Foi et je reprends volontiers ses orientations à  mon compte pour m’aider dans mes choix à  propos des films dont je parlerai :
• Ètre attentif et relayer les programmations et initiatives intéressantes des cinémas de la ville et du département (Festivals, Rencontres etc..)
• Qu’est ce que ces films proposés révèlent de l’homme, de ses attentes, de ses désirs, de ses cris ?
• Comment y est exprimée la dimension spirituelle de l’homme ?
• Comment ces œuvres cinématographiques peuvent-elles être des sources de questionnements, de dialogue, de rencontre ?

Vous l’aurez compris, il y aura des coups de cœur, des bravos, mais aussi des coups de griffe ou plus ! Mais toujours dans un esprit d’ouverture, de partage avec des points de vues différents, de découverte de l’autre, voire du Tout Autre.
Et pour visualiser ces choix, et reprendre les pratiques des pages cinéma des journaux, j’utiliserai un pétale du logo du diocèse, puisque nous nous y inscrivons pleinement.
Ainsi, le film choisi se verra attribuer 1,2 ou 3 pétales selon le degré d’appréciation :

un peu beaucoup très beau film pas du tout x

Et le premier film dont j’aimerais vous parler est celui d’un beau portrait de femme, de mère
«Party girl » de Marie Amachoukeli, Claire Burger, Simon Theis.

WINTER SLEEP

Le blog Cinéma de Marie-Noëlle Gougeon

Winter Sleep de Nuri Bilge Caylan avec Halur Bilginer, Ekrem Ilhan.

La Palme d’or à  Cannes, récompense suprême pour un cinéaste, a été décernée cette année à  Winter Sleep du cinéaste turc Nuri Bilge Caylan.
Dans un Anatolie plus désertique et sauvage que jamais, balayée par le froid et la neige, Aydin, un ancien comédien tient un hôtel troglodyte, caverne douillette mais propice à  l’enfermement et à  l’introspection. Sa carrière lui a procuré de bons revenus, il possède des appartements qu’il loue aux habitants du coin mais ceux-ci supportent mal le joug de ce bailleur despotique. Ce qui provoque une sourde violence envers Aydin.
Chez lui, pas davantage de sérénité. Sa sœur remet en cause son ambition éditoriale (il est directeur d’un journal à  petit tirage), sa jeune épouse Nihal, étouffe à  ses côtés et occupe son temps à  lever des fonds pour des écoles pauvres du coin.
Par son statut d’intellectuel, d’écrivain, Aydin se complet dans une vision de lui-même idéalisée. Il avait de si beaux rêves. Où sont-ils ? Il peine à  voir ses propres failles.
Alors qu’il envisage de repartir à  Istanbul, il faudra l’épreuve d’une nuit passée en compagnie d’un ami et de l’instituteur avec qui il va déguster jusqu’au matin l’alcool fort du pays pour que ses yeux se décillent. Il reviendra au bercail, sinon enfin lui-même, mais du moins ayant ouvert les yeux et peut-être son cœur à  ceux qui l’entourent.
Winter Sleep est un long film (3h15 !) essentiellement composé de huit-clos et de longues conversations entre les protagonistes de l’histoire. On pense à  Tchekhov, mais il manque l’émotion et la palpitation des cœurs, à  Bergman bien sûr mais le grand-maître suédois savait donner plus d’intensité dramatique à  ses personnages. Les joutes verbales sont philosophiquement très riches -le mal, le destin, l’argent, le temps qui passe – et servies par de superbes comédiens : la jeune comédienne qui joue Nihal est vibrante de frustrations et de désirs inassouvis. Mais on peine à  tenir l’attention trois heures durant !
Il reste néanmoins un film maîtrisé dans sa construction cinématographique et visuelle (l’image et la lumière y sont magnifiques), mais trop centré sur l’échange verbal pour que l’on s’identifie complètement à  l’histoire et aux interrogations des personnages.
Que l’on vibre, tout simplement

NUIT PÉGUY – le centenaire de la mort de Charles Péguy

THÉà‚TRE, PHILOSOPHIE, POÉSIE du couchant au levant, sur les hauteurs de Fourvière..- mise en scène Marie-Cécile DU MANOIR,

Si vous aimez Charles Péguy n’hésitez à  venir à  la première partie …..
Si vous êtes fou de Péguy…alors restez avec nous toute la nuit jusqu’à  l’aube, pour lire Eve au lever du jour en contemplant Lyon qui s’éveille.

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« L’affrontement »

au Théâtre Tête d’Or

Un affrontement plein d’humour entre Tim Farley, un vieux prêtre attaché à  ses principes, et Mark Dolson, un jeune séminariste. Il s’agit d’un voyage initiatique pour Mark Dolson et d’un retour aux sources pour Tim Farley, son mentor. Les spectateurs deviennent les témoins d’un affrontement de plus en plus complice.

critique de Bruno Bouvet dans «La Croix »

[->http://www.la-croix.com/Culture/Theatre/Theatre-L-Affrontement-pretre-et-seminariste-a-hauteur-d-hommes-2013-07-02-981162]

contact

http://www.theatretetedor.com/