De la guerre à la paix : révélons nos potentialités créatrices, c’est le thème des Dialogues en humanité qui se déroulent
Du 4 au 6 juillet de 11 h à 22 heures au Parc de la Tête d’Or.
Un évènement convivial sur la question humaine
Contrairement à toutes les autres questions, la question humaine ne dispose d’aucun expert !
Elle est l’affaire de tous et de chacun, une affaire
d’expérience de vie, de sensibilité, de conscience.
Au coeur de Lyon, ville humaniste, les Dialogues en humanité, sont une occasion inédite de s’interroger de façon constructive et ouverte sur les liens entre l’humain, le bien vivre, l’écologie, la citoyenneté active, une autre façon d’échanger, l’engagement des jeunes, ou encore l’art sous toutes ses formes
Sous l’arbre à palabres du Parc de la Tête d’Or de Lyon, dans une atmosphère internationale et conviviale, les Dialogues en humanité proposent des activités dont le fil rouge est la rencontre, le dialogue, le ressenti et le « faire ensemble ».
Chacun pourra ainsi rencontrer et échanger avec d’autres citoyens du monde connus ou inconnus : scientifiques, artistes,philosophes, entrepreneurs, acteurs politiques et associatifs, représentants des principales traditions spirituelles du monde entier, tous les citoyens-passeurs d’humanité, témoins de vie, dans une ambiance décontractée et festive.
Et parce que l’humain ne se résume pas à la parole et à la réflexion, ces trois jours se vivront en musique, spectacles, repas partagé…
Les principes
Règle n°1 : simplicité
Règle n°2 : liberté de propos
Règle n°3 : écoute bienveillante et respect
Règle n°4 : égalité de tous devant la question humaine
Ateliers
Pour qui ?
Les Dialogues s’adressent à tous sans exception:
enfants, adultes, parents, artistes, militants associatifs, chefs d’entreprises, citoyens du monde…
L’accès est gratuit et sans inscription.
Où ?
Au Parc de la Tête d’Or (Lyon 6ème), entre la Porte des Enfants du Rhône et la Roseraie, dans l’herbe, sous les arbres…
Comme un hommage à l’Afrique, berceau de l’humanité, et à ses arbres à palabres !
Et en cas d’intempéries, nous serons accueillis à quelques pas de là , au Centre des Congrès (Cité Internationale).
Comment ?
en discernant le meilleur des traditions et le meilleur de la modernité, en remobilisant les sagesses, en les croisant avec une plate-forme collaborative d’actions car, pour éviter la fragmentation, nous sommes invités à tisser des liens, à relier comme lors de la construction en 2008 de la Nuée, maison des indiens kogis réalisée dans le Parc de la Tête d’Or.
La petite histoire :
Les Dialogues en humanité sont nés en 2002, lors du Sommet Mondial de Johannesburg.
Ils sont le fruit de la rencontre entre Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et Président du Grand Lyon, Patrick Viveret, philosophe, auteur de « Pourquoi ça ne va pas plus mal » et conseiller-maître à la Cour des Comptes, et Geneviève Ancel, chargée du développement durable puis de la coordination des Dialogues en humanité au Grand Lyon et à la Ville de Lyon.
La première rencontre de 3 jours s’est tenue en juin 2003 avec la participation de Stéphane Hessel, Henryane de Chaponay et 80 invités issus de tous les continents et de tous les milieux.
Cette démarche s’inscrit dans la tradition humaniste de Lyon avec une ambition : poser la question humaine comme question politique
- Un forum mondial sur la question humaine
Les Dialogues en humanité s’ancrent à Lyon avec plusieurs territoires proches qui se saisissent de la démarche comme La Duchère et Villeurbanne ou le Grand Roanne. Les Dialogues se diffusent depuis plusieurs années à Bangalore, Berlin, Rabat, Fez, Addis Abeba, Salvador de Bahia, Iguazu, Terra Mirim, Abou Gosh, Paris-Défistival au Champ de Mars, Hammamet, Tunis, Rio de Janeiro, à Porto Novo au Bénin, des projets à Pondichery, Londres et Barcelone, Dakar, ainsi qu’à Tombouctou, voire en Syrie un jour !
Les Dialogues en humanité « Akademie unter den Bà¤umen » de Berlin à la Fondation Genshagen de 2010 nous invitent à imaginer une grande fête fraternelle à partir de 2014 (Cent ans après la guerre fratricide et mondiale de 1914/1918) à Berlin, Lyon, Sarajevo, Varsovie, en Europe et dans le monde.
Dialogues en humanité s’inscrit ainsi pleinement dans une logique de mouvement et non de simple événement.
AGORAS
La plupart des problèmes auxquels l’humanité est confrontée vient d’elle-même. .
Face aux démesures qui sont à la racine des grandes crises actuelles : écologique, financière, économique, civilisationnelle – voir les précédentes éditions des Dialogues en humanité – comment retrouver la mesure au coeur de l’émergence d’une politique et d’une économie du mieux-être ? Il s’agit de défendre l’humanité contre sa propre barbarie intérieure. Chacun est invité à explorer les fondamentaux que sont notre rapport à l’eau, la terre, l’air, le vivant. A considérer l’autre non comme un ennemi mais comme une richesse.
Les ateliers d’intelligence sensible exploreront les différentes facettes de ces quatre rapports fondamentaux dans leurs dimensions personnelles et collectives.
Par exemple la question de la qualité de l’air n’est pas seulement écologique et économique – le protocole de Kyoto a bel et bien été instauré, obligeant à mutualiser les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre – elle est aussi anthropologique, puisqu’elle renvoie au souffle et à la qualité de la respiration, elle interroge dès lors le halètement qui caractérise nos sociétés prises dans la logique de la vitesse et de l’urgence. Elle est l’une des causes majeures de mal-être à cause du stress qu’elle engendre (selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les coûts pour résoudre ces problèmes sont colossaux).
Notre civilisation actuelle « se dirige tout droit vers un effondrement imminent ». Mais « l’effondrement peut être évité et la population peut atteindre l’équilibre si le prélèvement des ressoures naturelles est réduit à un niveau soutenable, et si les ressources sont distribuées de façon raisonnablement équitable » selon les scientifiques de la NASA ! (in Human and Nature Dynamics, modeling Inequality and Use of Resources in the Collapse or Sustainability of Societies,
US – Centre national de synthèse socio-environnementale 2014)
Les agoras chercheront à croiser les différentes approches et à construire des désaccords aussi féconds que possible. Elles seront l’occasion d’aborder les conditions d’une économie de l’être plus que de l’avoir et de politiques des temps de vie depuis l’accompagnement de la naissance jusqu’à celui de la mort, le changement du rapport au travail lié à la mutation informationnelle. Une invitation à accompagner notre prise de conscience et l’urgence de la métamorphose.
Témoignages
Les temps de chaque journée
11h > 12h Le temps du lancement
Présentation intergénérationelle et interculturelle de la journée, en « Osons la métamorphose ! » « Pour réussir le 21ème siècle, construisons des alternatives à la peur, à la violence et à la guerre ! »
12h › 13h30 Rencontres avec tous les participants. Découverte de la gastronomie du monde et Pique-nique libre et improvisé
13h30 lencement des parcours du jour 14h00 › 16h00 Le temps de la formation au discernement
Au travers des ateliers du sensible, artistiques, comportementaux, ludiques, proposés par de multiples associations et les artistes, amorçons la réflexion par le sensible.
16h00 › 18h00 Le temps de la palabre
Trois scènes d’agoras seront les lieux de l’échange. Autour des «passeurs d’humanité » du monde entier (Brésil, Inde, Népal, Europe, Maroc,Tunisie, Algérie, Bénin, Mali, Ethiopie, Sénégal, Cameroun, RDC, Centrafrique, Chine, Japon, Australie, Canada, ) couvrant un champ particulier de la question humaine (sciences, arts, spiritualités, philosophie, politique au sens large), chacun sera invité à venir nourrir, à partir de son expérience personnelle, un débat touchant une problématique humaine essentielle. Autour de l’arbre, à l’africaine, sera décliné un thème précis, en lien avec le thème global de la journée.
18h00 › 19h00 Le retour à des rencontres plus intimes avec des témoins de vie emblématiques permettra aux participants de proposer des pistes d’actions concrètes et des coopérations possibles sur les défis du jour.
En soirée :Pique-nique improvisé et découverte gustative à partir des produits locaux, et autant que possible bio et équitables.
Le temps de la fête de 19h à 22h :
Concerts, théâtre, danses, projections, animations, étonnements, découvertes…
En savoir plus :
[->http://dialoguesenhumanite.org/]