« Le livre des signes dans l’évangile de Jean »

« Le livre des signes dans l’évangile de Jean »

atelier animé par François GENUYT, dominicain

vendredi 11 octobre de 18h00 à  19h30

L’atelier proposera une lecture méthodique du livre des signes, à  savoir : les miracles de Cana, trois guérisons majeures, la multiplication des pains, la résurrection de Lazare, l’élévation de la croix.

Qu’est-ce qu’un « signe » ? Conduit-il à  la foi ? Et, si oui, pourquoi est-il dit des juifs qu’à  la vue des « signes », ils ne pouvaient pas croire ?

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Le renouveau de l’art sacré…

« Du spirituel dans l’art moderne et contemporain »

Le renouveau de l’art sacré dans les années 1950 et le rôle joué par la revue « L’Art Sacré »

Jeudi 10 octobre 2013 de 15h à  17h
Conférence par Marc CHAUVEAU, dominicain du couvent de la Tourette

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Conditions d’inscription : Tarif par conférence : 10 €, ou tarif pour le cycle de 8 conférences : 60 €. Le règlement se fera sur place et les chèques seront libellés à  l’ordre de « Couvent dominicain ».

à  l’agora tête d’or,
93 rue Tête d’Or, 69006 Lyon

Pour en savoir plus
www.agoratetedor.com
ou 04 78 52 22 54

Toiles des gones

A l’approche des vacances scolaires, les cinémas de l’agglomération lyonnaise proposent un programme particulièrement alléchant pour les plus jeunes spectateurs.

La 8ème édition de l’opération Toiles des gones se déroule du 19 octobre au 3 novembre et présente une vingtaine de films pour tous les âges, dont deux avant-premières, Loulou et l’incroyable secret de Grégoire Solotareff et Eric Omond et Ma maman est en Amérique et elle a rencontré Buffalo Bill de Boréal et Chatel. Chaque film est programmé dans plusieurs salles et plusieurs villes.

Cet événement est organisé en partenariat avec le Grac (groupement régional d’actions cinématographiques), la Région Rhône-Alpes et le Direction régionale des affaires culturelles.

Vous pouvez trouver tout le programme en allant sur le site Toiles des Gones. Bonnes séances !

RHAPSODIA Ensemble Vocal à  St Augustin

Dimanche 13 octobre à  17 h

RHAPSODIA Ensemble Vocal sous la direction de Laurent GREGOIRE
propose de grandes pages de la littérature chorale a cappella : Miserere de G.Allegri, œuvres de J.Brahms, F.Poulenc, G. Fauré, H.Dumas (création).

Eglise St Augustin angle rue Denfert-Rochereau – rue Jacquard, LYON 4ème
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En savoir plus :

Depuis 2005, Rhapsodia Ensemble Vocal explore un répertoire riche et varié dans un souci de qualité et de professionnalisme tout en restant amateur. De Bach à  Schà¶nberg en passant par Haendel et Brahms, mais aussi des pièces contemporaines comme celles de Marcel Godard, Rhapsodia interprète les grands maîtres de la musique savante mais s’aventure aussi dans des programmes spécifiques de jazz choral et de musique du monde.

Cet éclectisme n’est en rien synonyme de dispersion : il sert un projet affirmé et assumé d’identité sonore singulière, fondé sur la cohésion vocale. Chaque expérience musicale, quel que soit le monde exploré, contribue à  façonner le son de Rhapsodia Ensemble vocal, à  la recherche de «l’inaccessible étoile »..
.
Rhapsodia Ensemble Vocal a été fondé en octobre 2005, en partenariat avec la chorale de la Maison des Etudiants Catholiques de Lyon et l’université Lumière Lyon 2. Afin de lui donner une identité spécifique autour d’un répertoire dit «de chambre », Laurent Grégoire, chef de chœur, a souhaité limiter le recrutement à  une vingtaine de choristes. Quelle ne fut pas sa surprise d’en voir plus du double solliciter une audition ! Manifestement la formule séduit au-delà  de la région Rhône-Alpes, puisque non seulement des locaux, mais aussi des choristes issus des conservatoires de Toulouse et Marseille ont été recrutés.

Ils ont tous une solide formation musicale (chant, instrument, chant choral), certains sont professionnels de la musique. Ils ont rejoint le chœur avec l’ambition de servir le répertoire choral le plus large possible, depuis les grandes œuvres fondatrices de J-S BACH (motets, passions, cantates, Oratorio de Noël), en passant par BRAHMS, POULENC (motets, messe en sol majeur) et des pièces plus contemporaines comme celles de Marcel GODARD ainsi que des programmes spécifiques de jazz choral et de musique du monde.

Depuis sa création, Rhapsodia Ensemble Vocal a été choisi à  plusieurs reprises pour les épreuves orales de l’agrégation d’éducation musicale et de chant choral, épreuves nationales se déroulant à  l’École Normale Supérieure de Lyon. Cette sélection est une forme de reconnaissance de la qualité du recrutement : dans ce type d’épreuve, il faut être souple, réactif, capable de s’adapter à  chaque candidat et produire un résultat polyphonique dans un laps de temps très court. Le niveau solfégique est une condition indispensable.

Rhapsodia Ensemble Vocal a obtenu le prix départemental «initiative région » de la Banque Populaire d’Auvergne récompensant l’originalité de son investissement dans la musique, notamment au service des amateurs locaux (adultes-enfants). La structure des trois chœurs de Rhapsodia, avec ses temps de formation, ses concerts communs, ses camps chantants, s’inscrivant dans un partenariat suivi avec la municipalité du Coteau est en effet unique en Rhône-Alpes.

(extrait du site rhapsodia-ensemblevocal.fr/)

Laurent Grégoire, chef de choeur

Laurent Grégoire débute ses études musicales à  Riorges avec Mlle Tete et obtient à  16 ans un diplôme d’excellence de violon.

Parallèlement à  ses études supérieures (Hypokhagne, maîtrise et DEA de musicologie à  l’université Lyon II), il étudie la direction de choeurs, le chant (classe de Jacqueline Bonnardot), la musique ancienne, l’analyse, au CNSM de Lyon, et la direction d’orchestre en Suisse auprès du professeur W. Hugler, assistant de G.Solti. Puis il obtient deux diplômes de fin d’études en chant à  Saint-Étienne (classe de J. Nirouet) et à  Villeurbanne (classe de A. Tasset).

Il est reçu major provincial à  l’agrégation d’éducation musicale et de chant choral en 1992 et depuis, il enseigne à  l’université Lumière Lyon 2 où il fonde en 1993 l’association des étudiants de musicologie.
Titulaire de deux prix nationaux et de trois prix internationaux de chant choral, Laurent Grégoire est nominé aux Lyons d’or 1997 par la jeune chambre économique de Lyon pour sa contribution au développement et au rayonnement de la musique dans le Grand Lyon. Membre du choeur de chambre de l’orchestre national de Lyon de 1986 à  1991, puis de l’ensemble vocal Sagitarius à  Paris ainsi que du choeur de l’armée française où il fut assistant du chef de chœur, Laurent Grégoire a dirigé pendant 20 ans la chorale de la Maison des Etudiants Catholiques de Lyon et pendant 15 ans, l’ensemble vocal Phonandre, composé de huit voix d’hommes.

• Depuis une vingtaine d’années, il consacre l’essentiel de son activité au développement du chant et du chant choral auprès d’un public très large, s’attachant à  créer des contacts entre musiciens confirmés et néophytes, entre professionnels et amateurs. Ainsi, il dirige actuellement les trois choeurs de Rhapsodia ainsi que le grand choeur du département de musicologie et l’ensemble vocal féminin de l’université Lyon 2. Il est également responsable de formation en monastère, notamment auprès de l’abbaye de Tamié (73). Il termine parallèlement un doctorat d’État ès lettres consacré à  l’œuvre de Marcel Godard

(extrait du site rhapsodia-ensemblevocal.fr/)

LA VOIX DE L’ANGE à  la Cathédrale St Jean

La voix de l’ange
jeudi 3 octobre 2013 à  20h30
Cathédrale Saint Jean, représentation unique

Concert-Spectacle / durée 1h10/ Tout Public
De Fra Angelico à  Rothko, en passant par Véronèse et Caravage, en compagnie de Mozart, Schubert, Brahms, Liszt ou Caplet, cette fresque musicale évoque la vie du Christ et de Marie.
La voix de l’ange met en scène trois chanteurs, une flûte et un piano autour d’une vidéo très originale qui permet une véritable plongée à  l’intérieur des tableaux en renouvelant l’écoute des œuvres musicales. Le concert se transforme alors en une polyphonie dans laquelle l’image, la musique et les interprètes sont indissociablement unis.

Ce spectacle a reçu un accueil enthousiaste lors de sa création le 13 juillet 2013 au sanctuaire Notre-Dame de Montligeon. Son vidéaste, Etienne Guiol, vient d’être sélectionné pour la Fête des Lumières 2013 .

INTERPRETES
Soprano : Myriam Lacroix-Amy/
Mezzo-Soprano : Sophie Elhelw-Largeaud/
Baryton-Basse: François Maniez /
Flûte : Sandra Latour/
Vidéo : Etienne Guiol/
Mise en espace : Bernard Tétu
Piano-Conception : Valérie Pley


CATHEDRALE SAINT-JEAN,
69005 LYON (ouverture des portes à  19h45) TARIFS : 15€/10€ (12-25ans)/Gratuit -12ans

RESERVATIONS
Par téléphone : 04 72 98 25 30 (paiement par chèque à  l’ordre de Association Vox Angelis,

Mon âme par toi guérie

de François Dupeyron

France, 2013, 2h04

Festival de San Sebastian 2013, sélection officielle

Sortie en France le 25 septembre 2013.

avec Grégory Gadebois, Jean-Pierre Daroussin, Marie Payen, Céline Salette.

Et toi, qu’as-tu fait de ton talent ? Un homme d’aujourd’hui, confronté au manque d’amour et au chagrin, se pose cette question.

Le dernier film de François Dupeyron est à  l’image de son titre, à  la fois énigmatique et très clair. Il est question de corps en souffrance – jambes lourdes, migraines, saignements – qui quémandent une guérison. Très vite, on se rend compte que ce sont surtout les âmes qui souffrent. Le réalisateur n’a pas peur d’utiliser ce mot que ses confrères semblent éviter. Les personnages ont une âme, elle souffre souvent et appelle à  l’aide. Ici, pas de concept intellectuel mais des croyances simples, Dieu ou pas Dieu. Mais à  la légère, comme les blagues de comptoir où on ne sait pas vraiment s’il faut rire du « Quoi ? » de Joseph à  Marie. Face aux mystères, on ne sait pas. L’amour non plus, on ne l’explique pas, ni lorsqu’il s’en va, ni lorsqu’il arrive.

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L’acteur Grégory Gadebois donne au personnage principal, Freddy, tout son poids, au propre comme au figuré. Un corps massif, une force tranquille, une inquiétude bien tenue en laisse, une pudeur que le chagrin de ceux qu’il aime arrive à  peine à  bousculer. Freddy est un gentil, « un ange » disent certains, qui ne sort de ses gonds que lorsqu’il ne maîtrise plus sa douleur. A la mort de sa mère, Freddy a reçu un don, celui des mains qui guérissent. Don dont il ne sait que faire parce que sa propre souffrance lui suffit. Comment faire face au chagrin des autres quand on sait à  peine exprimer le sien ?

Comme Freddy, le film est très pudique. La grande violence, comme les scènes sexuelles ou les effondrements, restent hors champ. François Dupeyron suggère, n’impose rien, laisse les événements s’installer, comme dans la très belle première scène entre Freddy et son père (Jean-Pierre Daroussin, toujours juste). En quelques phrases anodines échangées entre eux, tout le contexte se met en place, émotions et larmes retenues, distance qu’on regrette, environnement social. On entre avec eux dans le récit.

L’histoire se déroule sur la Côte d’Azur, une Côte d’Azur sans touriste, hors saison, où des gens ordinaires vivent dans des caravanes et, lorsqu’ils vont à  la plage, c’est pour pêcher du poisson, courir dans le sable, pas pour se baigner. La très belle photo d’Yves Angelo, le directeur de la photographie, utilise au maximum la lumière naturelle pour jouer avec les éblouissements, ceux qui nous aveuglent et ceux qui nous révèlent. C’est aussi cette lumière qui redonne de la dignité aux petites gens, qui empêche le sordide de les miner et tient le vulgaire à  distance. Ils baignent dans un scintillement lumineux où la grâce n’est jamais loin. Comme souvent dans ses autres films, les personnages de François Dupeyron sont des hommes et des femmes ordinaires qui agissent à  contre courant de l’égoïsme et de la brutalité du monde dans lequel ils vivent. La fiction, la mise en scène et le regard particulier du réalisateur en font des héros.

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Le film ne résout pas toutes les questions qu’il soulève et l’ambiguïté du titre perdure jusqu’au bout. Le don d’apaiser les souffrances des autres est un talent qui ne s’explique pas. Au spectateur de décider qui a été guéri. Freddy, en acceptant de sortir de son enfermement et de s’occuper des autres, retrouve goût à  la vie. Mon âme par toi guérie tricote la souffrance des corps et le salut des âmes. La vraie question que doit résoudre Freddy – et que nous pose François Dupeyron – est celle des Evangiles : Et toi qu’as-tu fais de tes frères ?

Magali Van Reeth

Signis

Fragilité du Sacré à  la Villa Gillet

Dans le cadre de la Biennale d’Arts Sacré Hors les Murs, le GMVL (Groupe de Musiques Vivantes de Lyon) propose un concert sur le thème Fragilité de Sacré.
L’écoute est le premier pas de la vision en disent les auteurs musicien.
Il s’agit ici de musique électroacoustique sur un véritable « orchestre de Haut Parleurs ».

Vendredi 11 octobre à  20 h

Oeuvres de Pierre Benoit, Bernard Fort et L. de Siena

Prix des places : 10 et 7 euros
Billetterie sur place Villa Gillet
25 rue Chazière Lyon 4ème

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Oncle Vania au profit de l’ARIMC,salle de la Mutualité

L‘Atelier Saint Jacques présente cette année une grande pièce du répertoire: « Oncle Vania » d’Anton Tchekhov, avec l’arrivée de nouveaux comédiens et d’un metteur en scène professionnel : Pierre Louis du théâtre de la Clairière à  Besançon.

mercredi 9 octobre à  20 h 30
Salle Edouard Herriot
1 Place Antonin Jutard Lyon 3ème

Toutes les dates

  • VENDREDI 4 OCTOBRE à  19h30 – Tarif : 12 €
    MJC de La Duchère 237, rue des Erables 69009 – LYON
    au profit du FOYER PROTESTANT de la Duchère
  • MERCREDI 9 OCTOBRE à  20h30 – Tarif : 15 €
    Salle E.Herriot (Palais de la Mutualité) 1, place Antonin Jutard 69003 – LYON au profit de l’ARIMC (Association Régionale Infirmes Moteurs Cérébraux)
  • SAMEDI 12 OCTOBRE à  18h00 – Tarif : 15 €
    Salle E.Herriot (Palais de la Mutualité) 1, place Antonin Jutard 69003 – LYON au profit de l’ABH (Association Bibliothèques des Hôpitaux)
  • DIMANCHE 13 OCTOBRE à  17h00 – Tarif : 15 €
    Salle Ste Hélène (Espace culturel Saint-Marc) 10, rue Ste-Hélène 69002 – LYON au profit de l’association SOLEIL VERT (les enfants du Népal)
  • MERCREDI 16 OCTOBRE à  20h00 – Tarif : 15 €
    Salle E.Herriot (Palais de la Mutualité) 1, place Antonin Jutard 69003 – LYON au profit des associations L’Equipe Saint-Vincent et Santé Afrique
  • SAMEDI 19 OCTOBRE à  20h00 – Tarif : 12 €
  • et DIMANCHE 20 OCTOBRE à  16h00 – Tarif : 12 €
    Salle Jeanne d’Arc 16, rue J.C.Tissot 42000 – SAINT-ETIENNE
    au profit des associations Vivre la Vie – Les enfants du Mékong – L’oeuvre philanthropique d’hospitalité et de l’asile de nuit – Pact Loire

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Un drame ?

En réalité, Tchekhov a plusieurs fois souligné qu’elle était une réécriture, en 1899, d’une comédie datant de presque dix ans (« L’esprit des bois ») et, peut-être, pourrait-on rappeler à  son sujet les propos de l’Annoncier du « Soulier de Satin » de Paul Claudel : « c’est ce qui vous paraitra le moins amusant qui est le plus drôle ».
Comédie dramatique, donc, analyse clinique d’un monde confiné, attentive aux moindres détails de la vie quotidienne en province (« Scènes de la vie à  la campagne »). Une vie dominée par l’ennui, le travail comme remède, par le rêve de jours meilleurs comme une nostalgie du futur. Les personnages de Tchekhov sont pris dans la répétition d’une vie monotone dont ils perçoivent la vacuité en même temps qu’ils manifestent leur impuissance à  sortir de ce huis clos. Ils sont, en quelque sorte, des « Sisyphe heureux ». Tchekhov était médecin en même temps qu’écrivain et il a écrit plusieurs farces. Il nous livre ici une étude de comportements qui se révèlent à  l’occasion du moindre affrontement, mettant en lumière les passions refoulées et les mesquineries de chacun. Vania vit avec Sonia, sa jeune nièce, dans une propriété agricole qu’il gère avec elle. Il y a la nourrice Marina, Maria, la mère de Vania, Téléguine, un propriétaire ruiné. Et il y a Astrov, le médecin, féru d’écologie, fatigué et désabusé. La propriété appartient à  Sonia, elle l’a héritée de sa mère qui est décédée et qui était la première épouse de Sérébriakov, professeur en retraite à  la réputation
usurpée qui a fasciné toute la famille et qui, sans vergogne, tire les bénéfices de la propriété. Il est remarié à  une jeune et séduisante femme, Elena. Une crise est déclenchée avec la décision du professeur de vendre la propriété à  son profit. Réaction de Vania qui tirera au pistolet sur Sérébriakov en le ratant.
Pièce d’atmosphère où il est question aussi du désir amoureux et où
l’essentiel est dans le détail et réciproquement. A la fin, la vie recommence après le départ des perturbateurs. « Il faut vivrenous allons vivre, Oncle Vania » dit Sonia qui a du coeur et qui croit que les mérites seront récompensés.

Une pièce au profit de l’ARIMC

Depuis plus de 50 ans, l’ARIMC est pilote pour l’intégration, l’accès à  la culture et la citoyenneté, l’éducation, l’entraide, le sport, quelles que soient les difficultés des personnes.
Les bénéfices de la pièce sont destinés à  finnancer l’activité « loisirs » de l’Association qui permet aux adultes hébergés de profiter de sorties en semaine ou en week-end.

L’atelier Saint Jacques

réunit depuis plus de 20 ans, un groupe d’amateurs de théâtre qui ont mis leur passion au service de plusieurs association caritatives, grâce à  molière plusieurs fois, ou encore à  Goldoni, à  Feydeau ou a Ionesco.

Sur le chemin de l’école

de Pascal Plisson

France, 2012, 1h15

Sortie en France le 25 septembre 2013.

documentaire

Un joli documentaire sur des enfants attachants qui sont juste heureux de pouvoir aller à  l’école, même si le trajet est long et difficile

Zahira, Carlos, Samuel et Jackson sont des héros. Ils ne le savent pas tant leur quotidien leur paraît ordinaire. Ils ont entre 11 et 13 ans, ils habitent à  différents endroits du monde et ils ont tous les quatre un long chemin pour aller à  l’école.

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Dans ce documentaire, Pascal Plisson rappelle que l’accès à  la scolarité n’est pas une évidence pour tous. Que si, dans les sociétés occidentales, le chemin de l’école est souvent bref, motorisé et sans obstacle, ce n’est pas le cas ailleurs. Rien de misérabiliste dans ce film, au contraire. Les enfants sont heureux de faire ce parcours, heureux d’arriver à  l’heure à  l’école. On s’attache à  eux. Carlos parcourt tous les matins 18 kilomètres à  cheval dans les montagnes d’Argentine. Jackson et sa petite sœur Salomée, au Kenya, font leur parcours quotidien en courant, tout en essayant d’éviter les troupeaux d’éléphants : on comprend pourquoi ce pays a donné tant de champions à  l’athlétisme mondial ! Zahira a le trajet le plus long – 22 kilomètres à  pieds – mais elle ne fait l’aller-retour qu’une fois par semaine puisqu’elle est interne. En Inde, le parcours de Samuel est beaucoup plus court mais comme il est handicapé, ses deux petits frères doivent traîner et pousser sa chaise roulante sur un chemin de sable pendant plus d’une heure.

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Sous une forme classique, Sur le chemin de l’école rend surtout hommage à  ses personnages. La complicité joyeuse de Samuel avec ses frères, le sérieux de Carlos pour faire descendre le cheval sur un chemin pentu et caillouteux, les yeux brillants de Zahira qui veut être médecin et le souffle court de Jackson quand il a évité les éléphants sont autant de belles rencontres avec ces enfants qu’on ne croisera jamais sur le chemin de l’école A voir en famille, à  partir de 7 ans, surtout avec ceux qui râlent pour aller à  pieds à  l’école les jours de pluie.

Magali Van Reeth

SIGNIS