Fraternité : Rêve ou Réalité ?

Le Secours catholique Caritas France, le CCFD et Les Amis de la Vie vous invitent à  une conférence-débat avec :

Guy AURENCHE
Président national du CCFD – Terre solidaire

François SOULAGE
Président national du Secours Catholique

Animateur René Valette

LE JEUDI 11 AVRIL 2013 A 20H

Université catholique de Lyon

23, place Carnot – 69002 LYON

Métro A (Perrache) Tram T1 – T2

Dédicace des ouvrages par les conférenciers

Entrée libre – participation aux frais.

Contact : Les Amis du journal La Vie, tel.: 06 73 23 30 11

Restaurer l’Oeuvre de Le Corbusier, un nouveau rapport au patrimoine

Colloque sur la restauration du couvent de la Tourette

Couvent de la Tourette Vendredi 12 avril 2013

PROGRAMME
Matinée (10h-12h30)
Exposé introductif sur la restauration de la Tourette Didier Repellin, ACMH
Table ronde
«Restaurer la Tourette à  partir de points précis de la restauration et de la présentation des solutions retenues ».
Intervenants –
François Goven, inspecteur général des monuments historiques.

 L’équipe autour de l’architecte en chef des monuments historiques : Pascal Duméril- Conservation régionale des monuments historiques de Rhône-Alpes : Marie Bardisa, Pascal Curat

 Jacques Sbriglio, secrétaire général de La Fondation Le Corbusier.

 Des représentants des entreprises, Spie Batignolles

 Un représentant des dominicains.
Visite du couvent restauré
puis déjeuner dans le réfectoire du couvent

Après-midi (14h30-17h30)
Table ronde
«Partages d’expériences sur d’autres sites de Le Corbusier en France »
Modérateur pressenti : Michel Goutal, ACMH-Firminy, avec Jean-François Grange-Chavanis, ACMH, et Marie Bardisa et Franck Sénant, CRMH Rhône-Alpes-Marseille, l’unité d’habitation, François Botton, ACMH, et Robert Jourdan, CRMH-
Paris, La Cité du refuge et Armée du Salut, François Chatillon, ACMH, et Dominique Cerclet, CRMH Ile-de-France-Cabanon de Roquebrune, Pierre-Antoine Gatier, ACMH, et et Robert Jourdan, CRMH-La Fondation le Corbusier, Antoine Picon, président et Michel Richard, directeur.
Conclusion (17h30)
François Goven, inspecteur général des monuments historiques

En savoir plus :
A l’occasion de l’achèvement des travaux de restauration du couvent de La Tourette, un olloque est organisé sur place le vendredi 12 avril 2013 par les Dominicains de la Tourette et la DRAC Rhône- Alpes avec le soutien de la Direction générale des patrimoines (Ministère de la Culture et de la Communication).
Le 18 septembre 2012, un colloque intitulé «Réhabiliter le patrimoine du XXe siècle en béton » s’est tenu à  Reims à  l’occasion de l’achèvement de la restauration des halles du Bouligrin de Reims.
La fin du chantier de restauration du couvent de la Tourette est une nouvelle occasion de faire le point sur cette pratique relativement nouvelle qui est celle de la restauration de bâtiments récents. Plusieurs chantiers ayant été menés ces dernières années sur l’œuvre de Le Corbusier, il semble intéressant de resserrer la réflexion sur ces
expériences qui ont bien des aspects en commun : Cité radieuse de Marseille, chapelle de Ronchamp, couvent de la Tourette, Firminy : unité d’habitation, piscine et maison de la culture, cabanon de Roquebrune.
L’idée centrale du colloque est d’échanger autour de ces expériences récentes en matière de restauration des édifices de Le Corbusier en centrant la question sur le chantier et son rôle dans la restauration. Dès lors, le témoignage des concepteurs des projets de restauration, mais aussi (et surtout) celui des «praticiens » qui ont été au plus près du chantier est central, alors même qu’ils ont pris part, séance tenante, aux décisions, dans un processus expérimental, de protocoles de restauration novateurs ou inventés au gré des situations nouvelles.
A ce titre sont conviés les maîtres d’œuvre et leurs collaborateurs et chefs de projet chargés du suivi de chantier, les entreprises, les propriétaires maîtres d’ouvrage, les représentants des services de l’État-conservations régionales des monuments historiques- en charge de la maîtrise d’ouvrage ou du contrôle scientifique et technique, et la Fondation Le Corbusier.
Parallèlement à  la question centrale du chantier, on a repéré des questions nouvelles qui ont surgi en cours de route, et des manières de penser qui se sont imposées sans avoir été envisagées au départ, parmi lesquelles celle de la restauration du second œuvre : prévoit-on le remplacement à  l’identique ? L e respect de l’esprit prime-t-il sur celui de la forme? Quel parti choisir dans un lieu habité ou dans un bâtiment vide ou muséal ? Quelle fidélité à  l’objet ou à  l’esprit ?
Une présentation des différentes questions qui ont été envisagées successivement permettra de voir l’évolution des solutions apportées au cours des six dernières années de chantier à  la Tourette.
La réflexion s’élargira à  d’autres chantiers de restauration d’édifices de Le Corbusier en France ces dernières années, ou en préparation. A travers le croisement des démarches de restauration et les techniques choisies, on verra sans doute que les solutions adoptées s’élaborent à  plusieurs, en cours de chantier, avec nécessairement une phase d’expérimentation.

Les moines de Tibhirine et que parlent les pierres

Lecture de Jean-Jacques Greneau (auteur), mise en espace : katy grandi

mercredi 3 – jeudi 4 – vendredi 5 avril 2013 à  19 h

Espace 44 – Théâtre
44, rue Burdeau – Lyon 1°
(Il est important de réserver)
Diapositive1-32.jpg

Ils ne sont plus là . Où sont-ils ?
Ils ne sont plus au monastère.
Ils avaient de quoi faire pourtant, et tous les jours, et demain, et encore, au soleil couchant et au vent dominant. On les voyait, les entendait.
D’autres les ont vus. Les souffrants, les enfants, les porteurs de couteaux, et surtout, oui,
les ânes les ont vus. Mais aujourd’hui, eux aussi se taisent.
On ne peut pas faire confiance aux ânes.

Les moines de Tibhirine et que parlent les pierres

Création au festival d’Avignon 2012

Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, sept moines cisterciens sont enlevés puis exécutés deux mois plus tard.
Crime politique ou religieux ?
Les coupables et leurs commanditaires n’ont toujours pas été identifiés.
Plus que jamais l’affaire des moines de Tibhirine reste d’une brûlante actualité.
Aujourd’hui, une version théâtrale de ce drame tente de répondre à  ces questions.

Tarif : 13€ – Réduit 11,50€ (étudiant, demandeur d’emploi)

Réservations 04 78 39 79 71 contact@espace44.com
En savoir plus : [->http://www.espace44.com/]

La Religieuse

de Guillaume Nicloux

France/Allemagne/Belgique, 2012, 1h54

Sélection officielle Berlinale 2013

Sortie en France le 20 mars 2013.

avec Pauline Etienne, Louise Bourgoin, Isabelle Huppert.

Nouvelle adaptation du célèbre roman de Diderot, cette religieuse-là  insiste sur le désir de liberté et de choix consenti, dans une époque bien rude pour les femmes.

Ce roman de Denis Diderot a longtemps été considéré comme très anticlérical. Ecrit à  partir de 1780 et publié de façon posthume en 1796, il dénonce avec justesse une société très contraignante pour les femmes, les enfants illégitimes et les égarements de certains ordres religieux. Contraintes malheureusement encore actuelles au 21ème siècle, dans certains endroits du monde. Les réflexions pertinentes de l’encyclopédiste français, prêtre de formation, philosophe, écrivain et polémiste qui voulait d’abord partager le savoir et la connaissance entre le plus grand nombre d’individus, sont toujours d’actualité.La_Religieuse_4.jpg

On peut s’étonner que ce soit le réalisateur Guillaume Nicloux qui nous propose aujourd’hui cette relecture de La Religieuse. Cinéaste inclassable, s’amusant autant avec un polar gentiment grivois (Le Poulpe, 1998) qu’avec le fantastique (Le Concile de pierre, 2006), il aime s’écarter des sentiers battus et mélanger les genres. Et surprendre encore une fois les spectateurs.

Le cinéaste suit de près la trame narrative du roman de Diderot. Suzanne est une très jeune fille que ses parents obligent à  aller au couvent car ils se sont ruinés pour marier ses sœurs aînées. Ce qui n’était que temporaire devient définitif lorsque Suzanne apprend qu’elle est un enfant illégitime et qu’elle doit expier les fautes de sa mère. Après avoir accepté cette situation, elle se révolte pour sortir d’une vie monacale qu’elle n’a pas librement choisie. C’est un combat éprouvant, aussi bien physiquement que moralement, contre une institution puissante. Mais aussi contre des traditions solidement installées, contre une société qui ne reconnaît pas le libre choix des femmes et des individus.La_Religieuse_1__c_SylvieLancernon.jpg

La religieuse de Guillaume Nicloux a les traits de l’actrice Pauline Etienne, jeune actrice belge qu’on avait découverte dans le beau film de Léa Fehner, Qu’un seul tienne et les autres suivront (2009). Sur son visage au teint transparent se lisent toutes les tensions intérieures de Suzanne, partagée entre sa foi sincère, son désir de liberté, sa peur de refuser un destin inéluctable et les violences que ce choix engendre. Elle n’a pas la vocation à  devenir religieuse et dans ce 18ème siècle où Les Lumières commencent tout juste à  secouer les consciences, elle n’a aucune place hors du couvent.

On peut être agacé par la facilité avec laquelle Guillaume Nicloux joue de l’esthétisme des habits religieux et des couvents. A trop se concentrer sur la dramaturgie des lieux et le graphisme des vêtements, il peine à  en faire partager la spiritualité. Heureusement, Pauline Etienne incarne de bout en bout la grâce, non pas la grâce ordinaire qui se confond trop avec la beauté, mais la grâce divine qui fait rayonner cette beauté. On apprécie aussi Louise Bourgoin en mère supérieure aussi mielleuse que méchante mais moins Isabelle Huppert qui tourne en dérision la tragique complexité de l’Amour et des confusions qui en découlent.

Mais, soignant la lumière et la photo, il souligne la foi de Suzanne, cette foi qui lui permet d’endurer les tourments quotidiens, les humiliations et les privations. Jusqu’au bout, elle espère et elle prie pour garder la force de s’opposer à  l’inébranlable société religieuse et civile qui veut la garder emprisonnée dans une vie qu’elle n’a pas choisie. Dans ce film, auquel il donne une fin moins pessimiste que Diderot, le réalisateur met en avant ce combat, toujours captivant et d’actualité lorsqu’il faut décider, par soi-même, de son destin.

Magali Van Reeth

Signis

Colloque Art – Science entre forme et chaos

Jeudi 28 et vendredi 29 mars 2013
à  l’ENS et aux Echappées Belles – Lyon

visuel_Colloque.jpg

Inscription obligatoire – Renseignements et réservations
par téléphone : 04 78 64 84 98 – par mail : contact@ciehalleteghayan.org
en ligne : http://www.ciehalleteghayan.org/passactubill.html

Programme :
Jeudi 28 mars 2013
à  l’ENS de Lyon / Site Monod toute la journée – 46 allée d’Italie, Lyon 7ème

9h 30 : Accueil Amphithéâtre Schrà¶dinger site MONOD – ENS de Lyon.
10h : Introduction du colloque par M. Jacques Samarut, Président de
ENS de Lyon et Michel Hallet Eghayan, Chorégraphe, directeur de
la Compagnie de danse Hallet Eghayan.
10h 15 : Conférence sur le thème: “Du chaos à  l’ordre” par Jean-François Mattéi, philosophe, professeur émérite à  l’Université de Nice.
11h 05 : Intervention sur le thème: “La pratique du hasard, comment le Hasard peut intégrer la composition ?” par Robert Swinston,
Directeur du Centre National de danse Contemporaine d’Angers,
membre du CA de “Merce Cunningham Trust”.
12h / 14h : Pause repas.

14h : Intervention sur le thème “composition chorégraphique” par
Myriam Gourfink, chorégraphe, responsable du programme de
formation de l’Abbaye de Royaumont.
15h 15 : Etienne Ghys de l’Académie des sciences, directeur de recherche en mathématiques (CNRS – ENS Lyon), auteur du film Chaos.
16h 30 : Pause.
17h / 18h : Démonstration de danse par les danseurs de la Compagnie Hallet Eghayan au gymnase de l’ENS de Lyon (site Monod).

Vendredi 29 mars 2013
à  l’ENS de Lyon / Site Monod toute la journée – 46 allée d’Italie, Lyon 7ème
aux Echappées Belles à  20h30 – 65/73 rue du Bourbonnais, Lyon 9ème

9h 30 : Accueil Amphithéâtre Schrà¶dinger site MONOD – ENS de Lyon.
10h : Intervention sur le thème : “Comment la partition Benesh révèle la composition et témoigne de l’improvisation” par Eliane
Mirzabekiantz, responsable de la formation à  la notation du
mouvement Benesh au Conservatoire National Supérieur de
Musique et de Danse de Paris.
10h 45 : Pablo Jensen, Directeur de Recherches CNRS au laboratoire de
physique de l’ENS de Lyon.
12h / 14h : Pause repas.
14h : Intervention sur le thème: “Bases neuronales de la communication non verbale” par Mathilde Menoret, doctorante en
Neurosciences et Sciences Cognitives et Yves Paulignan,
chercheur au L2C2 – Université Lyon 1.
15h : Table ronde avec Pierre-Emmanuel Sorignet, Maître
d’enseignement et de recherche à  la Faculté des sciences sociales
et politiques de Lausanne, Philippe Verrièle, Critique et Historien
d’art, Michel HalletEghayan, Chorégraphe, Jean-François Mattéi,
Philosophe.
16h 30 : Conclusions du colloque par un danseur et P.E. Sorignet sur ses observations. .
20h 30 : “2ème Correspondance”, composition vivante de la Compagnie de danse Hallet Eghayan au théâtre “aux Echappées Belles” (65/73 rue du Bourbonnais Lyon 9ème).

Selon son intérêt, une agate rubanée, cette pierre dure aux motifs réguliers peut être appréhendée comme un ornement voire une curiosité esthétique ou un modèle d’organisation du réel qui questionne le scientifique. Ce dernier verra dans cette
pierre l’expression géologique de ces phénomènes d’auto-organisation temporelle ou
spatiale dont il s’agit de trouver les lois. En ces deux lectures, l’une poétique et
l’autre scientifique, participent l’une et l’autre à  définir l’agate.
L’enjeu de ce colloque est de même nature. En partant cependant non d’un objet,
mais d’une pratique artistique: la danse.
A travers diffusions, transformations et aléas, termes qui définissent par exemple les
lignes de Liesegang, le réel connaît certaine façon de s’organiser qui interroge le
chorégraphe plus que d’autre. Le compositeur de danse est parmi les artistes celui
dont la matière est le temps et l’espace -le Ma des japonais-et la façon d’y organiser
le mouvement ne peut faire l’économie de la question du hasard… Philippe Verrièle, critique, historien d’art

L’avis du philosophe Jean-François Mattéi.
Du chaos à  l’ordre

» La question qui s’est posée aux philosophes et aux savants, mais aussi aux poètes et, plus généralement, aux artistes, est celle du passage du chaos à  l’ordre. On peut supposer, en effet, soit que l’ordre cosmique existe de toute éternité – mais alors, comment comprendre cette pérennité d’un ordre qui serait autocréateur ? Soit que l’ordre cosmique est né d’un chaos antérieur, comme on le voit chez Hésiode. Une béance première a précédé l’apparition de la terre et du monde, et ce n’est qu’ensuite, après une guerre sauvage entre les forces titanesques de la Nuit, que sont apparues les divinités du Jour, avec Zeus et les Olympiens, qui ont mis l’univers en ordre.
Il en va de même pour les arts. Comment l’œuvre naît-elle d’une absence préalable, voire d’une confusion d’expériences humaines souvent malheureuses ? Comment Céline a-t-il pu écrire le Voyage au bout de la nuit à  partir d’un mélange de guerre, de violence et d’abjection qui est sublimé par l’écriture ? La même question se pose pour la danse. Comment le danseur réussit-il, à  partir des gestes et des mouvements du corps humain, à  styliser un rythme et à  imposer un ordre à  ce qui, avant son entrée en scène, était un chaos imprévisible. Tel est le mystère de la création qui, d’un désordre initial, parvient à  établir un ordre en permettant au mouvement d’entailler et de révéler l’espace à  mesure de son déploiement. »

en savoir plus :
[->http://www.pole-arts-sciences-societe.info/]

Joseph Haydn, Les 7 dernières paroles du Christ en Croix

A la veille de l’entrée dans la grande semaine sainte, l’ensemble Vox Laudis propose un concert

Joseph Haydn, les 7 dernières Paroles du Christ en Croix
dans les versions oratorio pour chœur et quatuor à  cordes

Vendredi 22 mars 2013 à  20h30 – église Saint Bruno des Chartreux (chœur des moines)
Dimanche 24 mars 2013 à  16h30 – église St Clair de Brignais (Rhône)
Renseignements : voxlaudis@gmail.com – 06 30 661 309
Prix des places : 15 € en prévente – 20 € sur place – 10 € tarif réduit (scolaires étudiants et demandeurs d’emploi)

Les interprètes :
Matthieu Schmaltz, violon
Juliette Boirayon, violon
Marie-Elsa Beaudon, alto
Marianne Pey, violoncelle
Maud Hertz, soprano
Caroline Gesret, alto
Pierre Ribemont, ténor
Guy Lathuraz, basse

 » Quelle que soit la version, cette œuvre de Joseph Haydn fait sans aucun doute partie des plus intenses moments de la musique qu’il soit donné d’entendre : Un grand chef d’œuvre dont tous les mouvements (à  l’exception du dernier) sont lents et pourtant aucun n’est identique. Une magnifique méditation musicale sur les souffrances d’un homme qui rejoint les souffrances et les espérances de tous les hommes !  »

Visuel_Haydn_7_Paroles_du_Christ_en_Croix.jpg
L’oeuvre
Joseph Haydn, bien que n’ayant jamais quitté Vienne ou ses environs était très célèbre dans l’Europe entière, au point de
recevoir cette commande d’Espagne : une oeuvre destinée à  illustrer les 7 paroles du Christ sur la Croix, commandé par
un chanoine de la Cathédrale de Cadix pour l’église Santa Cueva.
Que ce soit dans sa version originale pour orchestre (1787) ou quatuor (1788), cette oeuvre de Joseph Haydn fait sans
aucun doute parti des plus intenses moments de musique qu’il soit donné d’entendre. C’est un grand chef d’oeuvre : tous
les mouvements à  l’exception du dernier sont lents et pourtant aucun n’est identique. Chacun des 7 commentaires des
Paroles offre un caractère différent par la tonalité, le rythme, les thèmes et l’expression propre à  chacune des 7 paroles.
L’oeuvre monumentale se termine par une évocation très significative du tremblement de terre qui suit la mort du Christ,
seul mouvement rapide et très expressif.
Il existe trois instrumentations : une transcription pour piano approuvée par le compositeur, une version oratorio choeur
et grand orchestre et enfin une pour orchestre à  cordes sorte d’extension du quatuor.
L’originalité de ce projet consiste à  proposer une version mêlant la version oratorio pour choeur et celle pour quatuor à  cordes

Ensemble Vox Laudis – choeur diocésain
Laurent Jullien de Pommerol, direction

L’ensemble Vox Laudis a été fondé en 2000 par Guy Lathuraz et Laurent Jullien de Pommerol. Composé de chanteurs amateurs
recrutés sur audition, l’ensemble est particulièrement attentif à  la qualité vocale et à  la précision dans les différents styles de
musique abordés. Attentif à  participer à  la valorisation du patrimoine de musique sacrée, l’ensemble vocal met toute son
énergie et sa compétence au service du Verbe mis en musique. Les chanteurs ont à  coeur de partager leur goût pour cette
musique ancienne ou récente, expression de prière dans diverses occasions liturgiques diocésaines ou en concert spirituel.
Depuis douze ans, le choeur a abordé les répertoires de différentes époques, musique ancienne et baroque (Monteverdi, Lotti,
Victoria, Charpentier, Bach), musique classique et romantique (Mozart, Mendelssohn, Brà¼ckner, Saint-Saëns), ainsi que des
projets de musique plus contemporaine (Marcel Godard, Henri Dumas, Preisner).

Le monde est en feu, le mystère d’Edith Stein

Représentation de la pièce « Le Monde est en feu », texte de Juliane Stern mis en scène par Céline Barbarin
jeudi 4 avril et vendredi 5 avril 2013 à  20 h 30, salle Paul Garcin Lyon 4ème.

Ce spectacle, monté par une troupe de comédiens professionnels, nous plonge au cœur des deux dernières années de la vie d’Edith Stein (Thérèse-Bénédicte de la Croix).


arton2685-537a6.jpg

Le Monde est en feu met en scène les deux dernières années d’Edith Stein, exilée à  Echt de 1940 à  1942. En l’espace de trois journées, le drame nous plonge au coeur de la vie intérieure de la carmélite, au moment où les évènements se resserrent sur elle comme un étau : l’invasion de la Hollande, la prise de parole des évêques, la tentative avortée d’exil vers la Suisse. Neuf comédiens, portés par des chants en yiddish, entraînent le spectateur dans le mystère d’Edith Stein : face à  l’écrasante oppression du mal, la liberté intérieure d’une âme de prière.

Ste Edith Stein (Thérèse-Bénédicte de la Croix)

JPEG – 12.3 ko

Un peu d’histoire !

Philosophe et carmélite, Edith Stein vient au monde dans une famille juive le 12 octobre 1891. Malgré une éducation marquée par le judaïsme, elle s’éloigne pendant un temps de toute croyance religieuse. Sa vive intelligence l’engage à  rechercher la vérité et à  mener une vie respectueuse de tous et de chacun.

Edith est l’une des rares femmes de son époque à  fréquenter l’université. Élève de Husserl, ses travaux philosophique la rende attentive au phénomène religieux, et la question de la foi en Dieu s’impose progressivement à  elle. En 1921, la lecture de l’autobiographie de Thérèse d’Avila la décide à  entrer dans l’Église catholique. Unissant ses compétence philosophique à  la lumière que lui donne la foi, Edith Stein se consacre pendant une dizaine d’années à  l’enseignement. Son principal souci est de mettre en valeur une vision chrétienne de la personne humaine.

Pleinement lucide sur la signification de la montée du nazisme, elle entre au Carmel en 1933 et y prend le nom de Thérèse Bénédicte de la Croix. Elle poursuit son combat contre le mal qui se déchaîne dans le monde à  un niveau de radicale profondeur : avec le Christ, sous le signe de la Croix.

edith1926-5d4a17-8dc6b.jpg
Le 9 août 1942, Edith Stein meurt dans les chambres à  gaz d’Auschwitz, à  la fois victime de la Shoah et témoin du Christ.

Elle sera canonisée par le pape Jean-Paul II le 11 octobre 1998.

Il est fortement conseillé de réserver votre place sur le site internet. Contact/réservations : http://le-monde-est-en-feu.jimdo.com
ou 06 32 10 97 65

Musique et Couleurs

Spectacle multimédia au cœur des tableaux du Chemin de Croix réalisé par Patrick Marquès
Jeudi 14 mars à  20 h 30 en l’église de Brignais.

avec la participation de Loïc Maillé, organiste titulaire de St Pothin et
Maud Hertz, soprano.

Entrée libre.
_Musique_CouleursInvitation14mars2013.jpg

L’Artiste et son modèle

de Fernando Trueba

Espagne, 2012, 1h45.

Festival de San Sebastian 2012, prix du meilleur réalisateur.

Sortie en France le 13 mars 2013.

avec Jean Rochefort, Aida Folch, Claudia Cardinale.

Insensible à  la guerre qui bouleverse son environnement, un artiste vieillissant cherche l’inspiration. Le désir de créer, et de vivre, lui est rendu par un nouveau modèle.

Dans un petit village des Pyrénées, à  l’été 1943, un artiste reconnu et déjà  âgé, traverse avec peine l’ennui quotidien. Sculpteur, il a perdu l’inspiration, l’envie de créer et sans doute l’envie de vivre. Ses promenades dans la campagne, devant la fulgurante beauté de la nature, le renvoie à  son impuissance artistique. Sa femme lui propose un nouveau modèle, une jeune femme « dans son style ».

Le réalisateur espagnol Fernando Trueba porte en lui cette histoire depuis longtemps. S’il a choisi de filmer en noir et blanc, c’est pour rester dans l’ambiance des ateliers d’artistes du début du 20ème siècle. C’est aussi pour mieux rendre le volume des sculptures monumentales, pour travailler la lumière naturelle dans les branches des arbres en lui donnant une densité unique. L’Artiste et son modèle est dédié à  son frère, sculpteur décédé en 1996, un homme secret qui ne travaillait « pas avec les mots ». C’est l’acteur français Jean Rochefort qui interprète Marc Cros, et Claudia Cardinale, sa femme. lartiste05.jpg

Le choix de tourner en France et avec des acteurs français était aussi une évidence pour Fernando Trueba. Hommage de son attachement à  ce pays voisin mais aussi évidence historique : la France, dans le sillage de Picasso, fut un grand centre artistique mondial. Le modèle est une belle et jeune actrice espagnole, Aida Folch, dont les formes voluptueuses, filmées avec grâce et sans aucune vulgarité sont, on le comprend, une véritable source d’inspiration.

Si le film est par moment maladroit, encombré de béquilles romanesques qui n’apportent rien au cœur de l’histoire – comme l’incident du jeune résistant – Jean Rochefort et Fernando Trueba arrivent à  rendre le mystère et les difficultés de la création artistique. Avec comme seule musique les bruits de la vie et une lumière splendide, que ce soit dans l’atelier ou en extérieur, ils emportent le spectateur dans le cheminement sensuel et intellectuel du travail artistique. Réflexions sur la difficulté de créer, de trouver l’inspiration, hommage au talent d’autres artistes, le regard de l’acteur et ses gestes nous emportent au cœur de l’art de créer et de transcender le réel. lartiste06.jpg

Au milieu de la guerre, Marc Cros, homme et artiste, a perdu confiance dans le genre humain. L’arrivée de Mercè lui redonne du désir, aiguise son regard, donne de l’élan à  son crayon, du sens à  ses gestes. Avec ce nouveau modèle, le sculpteur peut enfin façonner l’œuvre d’une vie. La statue qui nait alors grâce à  ses outils et à  son inspiration prend les contours de La Méditerranée de Maillol. Un style différent du reste de l’atelier de Marc Cros mais une œuvre qui ressemble tant à  l’actrice qu’on peut comprendre cet anachronisme. Il n’est pas étonnant que Jean Rochefort ait envie de terminer par ce rôle sa longue carrière de comédien. Au-delà  des mots, il lui permet d’utiliser toutes les facettes de son talent pour exprimer, avec son corps et son cœur, la complexité intense de l’expression artistique. Pour Fernando Trueba, la fin du film, et la mort choisie par l’artiste, n’est pas tragique mais « un hymne d’amour à  la vie ». L’Artiste et son modèle est l’épilogue d’une vie, un moment de grâce qui redonne du souffle à  un artiste et à  un homme.

Magali Van Reeth

Signis

Tagore, récital poétique à  Gleizé

Tagore, l’un des plus grands poètes du siècle dernier !
A l’occasion du Centenaire de son Prix Nobel de Littérature de Tagore, un Récital poétique sera donné à  Gleizé (près de Villefranche-sur-Saône) le 22 mars à  20 h 30 à  la Maison de la Revole par Iris Aguettant accompagnée de Henri Pornon au santour et à  la flûte avec l’association Tagore Sangam
tagoregleize2013.jpg

« Tes yeux m’interrogent, tristes, cherchant à  pénétrer ma pensée;
De même la lune voudrait connaître l’intérieur de l’Océan ». Ce spectacle vous invite à  découvrir ou à  redécouvrir la poésie intense et lumineuse, de Rabîndranâth Tagore, le plus célèbre écrivain bengali. Une lecture-musicale qui respire les parfums rafraîchissants de l’Inde.

En savoir plus :
[->http://www.theatrearcenciel.com/tagore/]

Autour du spectacle :
Une exposition présentant la vie et l’œuvre du poète, premier auteur non-européen a avoir reçu le prix Nobel de littérature. Il y a tout juste 100 ans
Renseignements : culturecommunication@mairie-gleize.fr
[->http://www.mairie-gleize.fr/actualites.php?affichage=1&actuno=712]
Réservations : 04 74 02 95 18
Tarifs : 5 à  12 €