Hunger

de Steve McQueen

Royaume-Uni, 1h40, 2008.
Festival de Cannes 2008, sélection Un Certain Regard, Caméra d’or.
Film interdit aux moins de 12 ans.
Sortie en France le 26 novembre 2008.

avec Michael Fassbender, Liam Cunnigham.

A travers le destin de Bobby Sands et l’évocation des combats en Irlande du Nord, un film qui utilise avec talent le cinéma pour dire la souffrance et la lutte jusque dans la chair.

Lire la suite…

coups de coeur de la semaine

THEATRE

Du 26 au 30 novembre

Passion selon St Jean

Antonio Tarantino est italien et porte la griffe humoristique du pays . Il est aussi poète , sculpteur, écrivain et signe ici sa deuxième pièce. Elle raconte la journée d’un patient en hôpital psychiatrique, accompagné de Jean, son infirmier. On est dans l’Italie de ses années 70 , le malade se prend pour le Christ, et assimile Jean à  l’apôtre du même nom ( les obsessions schizophrènes )Suit tout une série d’interrogations sur la vie, le devenir et bien sur la folie
Théâtre des ateliers, 7 r du Petit-Davide69002 Lyon 04 78 37 46 30. De 8 à  20 euros

19 nov au 7 décembre

Riverside drive

Jim est new yorkais, écrivain, marié et file une parfaite romance avec sa maîtresse Barbara. La vie est belle dans le meilleur des monde. Mais Fred,personnage inquiétant et surréaliste, surgit dans la vie de Jim pousse Barbara à  tout avouer à  sa femme. Woody Allen explore la condition humaine dans cette pièce, interprété par la compagnie Radeau, et nous ploge dans la complexité des relations humaines.
Théâtre des marroniers,7 rue des marroniers,69002 04 78 37 98 17 à  20h30 sauf le samedi
L’Homme sans passé, film de Aki Kaurismaki =o:p>

du 3 au 7 décembre 2008

La déraison d’amour

d’après les écrits et correspondances de Marie de l’Incarnation,
texte établi par Jean-Daniel Lafond,
en collaboration avec Marie Tifo
Mise en scène Laurène Pintal

au Célestins, Théâtre de Lyon

Créé à  l’occasion du 400ème anniversaire de la fondation de la ville de Québec, voici un spectacle rare et original. Son personnage central est en somme la première femme écrivain d’Amérique, religieuse et fondatrice du couvent des Ursulines à  Québec, mythique et mystique Marie de l’Incarnation.
Ses écrits et correspondances rassemblés pour le projet d’un film tourné en 2006 ont, par leur beauté et leur force, scellé la rencontre entre un réalisateur, un metteur en scène, une immense comédienne et ce personnage fascinant. Après la sortie de ce film, Le cinéaste Jean-Daniel Lafond et l’actrice Marie Tifo ont découvert dans ses écrits un grand style, des images et des thèmes bouleversants et l’exceptionnelle aventure humaine d’une âme déraisonnablement amoureuse de Dieu et de l’humanité.

Tél : 04.72.77.48.36 – Fax : 04.72.77.48.89
www.celestins-lyon.org

CINEMA

lundi 1er décembre 20h

L’homme sans passé

Institut Lumière
25 rue du 1er Film
69008 – Lyon
Tarif : 6 euros
Réservations : paroisse@saintmauricelyon.net – tél : 04 =8 00 72 61
Prix du jury œcuménique à  Cannes en 2002
L’homme sans passé : un amnésique est recueilli par un groupe =e l’Armée du Salut.
Film poétique, décalé et humoristique.
*
Présentation et Débat assurés par Jean-François BUIRÉ
professeur section cinéma université Lyon II
*

MUSIQUE

22 nov

Le cabaret Classique- La musique et les oiseaux

L’oiseau de bon augure Jean-François Zygel propose son cabaret classique . Avec la complicité d’artistes divers ( chanteurs d’oiseaux, instrumentistes sur ondes martenot, Cristal Baschet et un danseur-jongleur) Il entend faire migrer le public vers des contrées inconnues.
Salle molière
18-20 quai de Bondy, 69005.04 78 47 87 59 18heurs .De 5 à  40 €

27nov au 29 nov

Henri texier Jazz

Evidemment reconnu pour son talent de contrebassiste, ce concert sera loccaion d’apprécier sa capacité d’innovation na ses compositions ;
Amphi de l’Opéra de Lyon Pace de la Comédie,69001 08 26 30 53 25 à 20h30.De 10 à  16 euros

6 déc

Steven Riche pop louange

Aux Lazaristes 24 montée Saint Bartélémy-69005. 20h

Stella

de Sylvie Verheide

France, 1h43, 2007.
Sélection Mostra de Venise 2008, section Journée des auteurs.
Sortie en France le 12 novembre 2008.

avec Léora Barbara, Melissa Rodriguez, Karine Rocher, Benjamin Biolay, Guillaume Depardieu.

Lire la suite…

musée haut, musée bas

de Jean-Michel Ribes

France, 1h33, 2007.
Sortie en France le 19 novembre 2008.

avec Victoria Abril, Josiane Balasko, Michel Blanc, Isabelle Carré, André Dussolier, Julie Ferrier, Gérard Jugnot, Fabrice Luchini,Yolande Moreau, Dominique Pinon, Muriel Robin.

Une fantaisie décapante qui questionne l’art avec un humour ravageur et des saynètes où les visiteurs d’un musée sont croqués sur le vif. Drôle et subtil !

Lire la suite…

AIDE-TOI, LE CIEL T’AIDERA

de François Dupeyron

France, 1h32, 2007.
Sélection officielle festival de Toronto 2008, festival de Rome 2008 et prix d’interprétation féminine au Festival de Tokyo 2008 pour Félicité Wouassi.
Sortie en France le 26 novembre 2008.

avec Félicité Wouassi, Elisabeth Oppong, Claude Rich, Mata Gabin, Ralph Amoussou, Fatou N’Diaye.

Une comédie à  la fois joyeuse et un peu grinçante qui nous emmène en banlieue parisienne partager le quotidien d’une femme qui force son destin à  pencher du bon côté.

Lire la suite…

Dieu et ses images,

Dieu et ses images, une histoire de l’Eternel dans l’art, de François Bœspflug, tout en étant assurément un livre d’art avec des photos de très grande qualité –il n’est jamais facile de photographier une mosaïque d’abside plongée dans l’obscurité- se veut également un ouvrage « qui ambitionne de servir de manuel ».

C’est pour ce la que les 534 pages, supérieures au format A4, sont divisées en 12 chapitres*, eux-mêmes subdivisés en plusieurs paragraphes didactiquement organisés. L’image est toujours en présence du texte correspondant. Théologie, histoire et œuvres plastiques s’interpénètrent. Chaque chapitre « commence par un plan et un résumé, et se termine, et se termine par une bibliographie ».

Ouvrage « scolaire », mais aussi scientifique comme le montre les multiples notes qui permettent de s’assurer de toutes les citations littéraires et de repérer les implantations géographiques des « images » : peintures, mosaïques, sculptures photographiées. A la vue de toutes ces notes, du glossaire, des quatre index, des bibliographies, du sommaire, de la table des matières, impressionné, le lecture risque de ressentir une grande frayeur. Il risque de conclure que cet ouvrage n’est pas fait pour lui. Il se tromperait. En effet, les chapitres sont courts et bien délimités. Rien n’impose de les enchaînés les uns aux autres. Néanmoins l’ouvrage ne peut en aucun cas se lire durant les aller et retour du metro, de son domicile à son travail. Il lui faut une bonne table, large et solide pour pouvoir délicatement tourner les pages sans y déposer son index humidifié. Un livre précieux que l’on vénère, j’imagine ; comme jadis on prenait le lourd ouvrage enluminé d’avant l’imprimerie. Personnellement, quand il y a plus de 25 ans je fus invité par des étudiants d’histoire de l’art et de jeunes guides conférenciers à donner des cours d’iconographie chrétienne que nous intitulions « art et bible », j’ai, reprenant les quelques notions acquises à l’université grégorienne à Rome, découvert combien il était intéressant de revoir toute sa théologie à partir des images qui, commandes d’Eglise, ou expressions de piété monastique, concrétisent la réception de la Révélation. Evêques, prêtres, théologiens, religieux expriment dans leur réflexion, traités savants ou homélies populaires, leur compréhension du Dieu trinitaire. Comment un artisan- artiste va-t-il traduire ce qui est entendu. Et moi, le regardant-visiteur, baignant dans une culture tout autre, comment vais-je saisir le sens de la forme que j’ai sous les yeux. L’étude de l’image (on devrait dire iconologie plus qu’iconographie) invite à remonter jusqu’à la source de l’Inspiration. Voici le chemin à suivre : 1 – l’œuvre ; 2 – le créateur ; 3 – le discours entendu dans une histoire précise ; 4 – la méditation du receveur, héraut de la Parole ; 5 – Dieu qui parle à l’humanité, la révélation biblique, extra biblique, mystique. L’étude de l’image comme nous la présente François Bœspflug nous initie donc dans le détail, pour que nous puissions remonter jusqu’à la source de l’Inspiration. C’est la démarche présentée par Dominique Ponnau lors d’un célèbre colloque, « le sens de la forme », destiné à inviter les enseignants de l’Education National à traiter du fait religieux pour comprendre les éléments culturels occidentaux. Grâce à ce livre nous sommes pédagogiquement accompagnés pour passer de la « chose vue » à la réalité, ou l’idée, qui en est à la source. J’éprouve effectivement beaucoup de plaisir à regarder les belles reproductions, à les textes qui les accompagnent et je vous invite à vous plonger dans ce bonheur. Pourtant je terminerai avec un souhait qui résulte d’une insatisfaction. Un livre si lourd et si coûteux peut-il véritablement être un outil d’étude ? Je souhaite que très rapidement une édition bon marché, moins lourde, même si la qualité des photos en souffre, voit le jour. Un livre de poche sur lequel je puisse écrire, mettre dans mon sac, prendre avec moi lorsque je visite un monument. Liste des chapitres 1 – Le poids du décalogue, Israël ancien, judaïsme postbiblique et islam. 2 – L’héritage juif du premier christianisme, 1er et IIe siècle 3 – Dieu dans l’art paléochrétien, IVe – VIe siècle. 4 – La victoire de l’Icône et la raison d’Eglise, VIIe – VIIIe siècle. 5 – La foi visionnaire, Dieu dans l’art chrétien d’Orient, IXe –XIIe siècle. 6 – Majesté et liberté, Dieu dans l’art d’Occident du IXe au XIIe siècle. 7 – Trinité européenne, XIIIe – XIVe siècle. 8 – Dieu pathétique et familier, les audaces du XVe siècle. 9 – La figure de Dieu en question, 1560 – 1680. 10 – Un sujet en déclin, du siècle des Lumières aux années 1860. 11 – Eclipe du Père, triomphe du crucifié, le « grand XXe siècle », 1860 – 2000. 12 – Inculturation et mondialisation, le Dieu chrétien hors d’Europe, XVIe – XXIe siècle.