Pâques au Musée des Beaux-Arts

Le journal télévisé de France 3 Rhône-Alpes, durant la Semaine Sainte, attire l’attention sur quatre oeuvres des collections du Musée des Beaux-Arts de Lyon :

 Christ au Jardin des Oliviers, de Janmot (1840)

 Pièta, de Flandrin (1842)

 Résurrection, de Lebrun (1676)

 Sainte Face, de Rouault (1939)

video visibles durant une semaine sur le site FR 3 Rhône-Alpes (rubrique : video du jour)

l’Art contemporain dans l’Eglise

Les nouvelles formes d’expressions artistiques fleurissent partout : dans les musées et galeries d’art certes, mais aussi dans l’espace public (rues, places, campagne), ainsi que dans les églises, qu’elles soient désaffectées ou non . On appelle cette nouvelle forme d’art, omniprésente, multiforme et souvent éphémère, « l’art actuel » ou « l’art d’aujourd’hui ». Cet art vivant constitue de plus en plus un langage, par lequel se disent des informations sur le monde et sur nous-mêmes. Mais ce nouveau langage artistique est souvent ressenti comme hermétique, étranger ou provocateur. Il nous faut donc chercher à  le comprendre plutôt que de le juger.

L’art utilise la matière (et pas simplement l’idée, le mot ou le son), mais propose aussi quelque chose de différent que le simple monde des objets. Il participe d’une autre logique, celle de la re-création. Il ambitionne de créer un monde à  la fois semblable et différent du nôtre, où l’on puisse exister et rêver, un monde à  notre portée et portant inaccessible, un monde autre.

 COTTIN Jérôme, Pour comprendre l’art actuel , Réforme, 2007


Le Collège des Bernardins a proposé l’exposition Cellula. Ce qui offre l’occasion d’appréhender une pratique artiste contemporaine : l’installation. Quelle est sa spécificité (aspect éphémère, participatif) par rapport à  d’autres expressions plastiques ? Au regard du travail de Nathalie Brevet et Hughes Rochette, comment l’installation « in-situ » se révèle-t-elle un geste artistique authentique ?

 Conférence : L’installation comme oeuvre d’art , Collège des Bernardins


L’art contemporain tend vers l’interactivité entre le producteur de l’oeuvre et son récepteur

C’est le regardeur qui fait le tableau (Marcel Duchamp)

La réalité d’une oeuvre, c’est le triple rapport qui s’établit entre la chose qu’elle est, le peintre qui l’a produite et celui qui le regarde (Pierre Soulages)

L’art n’est donc plus le support d’une expression subjective ou d’une représentation mimétique : il devient une mathesis, un instrument de vérité, ce qui implique un abandon des préoccupations formelles et stylistiques.

 SERS Philippe, Duchamp confisqué, Marcel retrouvé, 2009


Picasso, Kandinsky, Malévitch et M. Duchamp accomplissent quatre ruptures… , qui en sont toujours cent après. Qu’est-ce qui va leur succéder ? Ce ne sera toujours pas l’art comme charme, comme agréable. Mais, à  bien y regarder, l’art est l’histoire de l’homme, et non l’histoire du beau.

 Conférence de M.Migniot, Arts Cultures & Foi, diocèse de Nîmes


Quand l’art fait polémique !

L’exposition de la photo d’un crucifix trempé dans l’urine suscite une vive et légitime réaction, tandis que plus d’un milliard d’hommes dans le monde célèbrent la passion !
Nous ne pouvons faire abstraction de ce qui se passe tant avec l’œuvre de Serano
qu’avec celle de « Pascale Marthine Tayou. Aussi nous vous livrons ce que la presse a relaté et l’expression sur le blog animé par le Père Michel DURAND, (Co responsable de la Biennale d’Arts Sacré Actuel) de ses réflexions.

Lire la suite…