Catégorie : Archives antérieures à 2017
Cycles de conférences en octobre au Collège Supérieur
Le Collège Supérieur propose un cycle de conférences durant tout le mois d’octobre.
Pour en savoir plus et s’y inscrire :
[->www.collegesuperieur.com]
« Le livre des signes dans l’évangile de Jean »
atelier animé par François GENUYT, dominicain
L’atelier proposera une lecture méthodique du livre des signes, à savoir : les miracles de Cana, trois guérisons majeures, la multiplication des pains, la résurrection de Lazare, l’élévation de la croix.
Qu’est-ce qu’un « signe » ? Conduit-il à la foi ? Et, si oui, pourquoi est-il dit des juifs qu’à la vue des « signes », ils ne pouvaient pas croire ?
Le renouveau de l’art sacré…
Le renouveau de l’art sacré dans les années 1950 et le rôle joué par la revue « L’Art Sacré »
Conférence par Marc CHAUVEAU, dominicain du couvent de la Tourette
Conditions d’inscription : Tarif par conférence : 10 €, ou tarif pour le cycle de 8 conférences : 60 €. Le règlement se fera sur place et les chèques seront libellés à l’ordre de « Couvent dominicain ».
à l’agora tête d’or,
93 rue Tête d’Or, 69006 Lyon
Pour en savoir plus
www.agoratetedor.com
ou 04 78 52 22 54
Toiles des gones
A l’approche des vacances scolaires, les cinémas de l’agglomération lyonnaise proposent un programme particulièrement alléchant pour les plus jeunes spectateurs.
La 8ème édition de l’opération Toiles des gones se déroule du 19 octobre au 3 novembre et présente une vingtaine de films pour tous les âges, dont deux avant-premières, Loulou et l’incroyable secret de Grégoire Solotareff et Eric Omond et Ma maman est en Amérique et elle a rencontré Buffalo Bill de Boréal et Chatel. Chaque film est programmé dans plusieurs salles et plusieurs villes.
Cet événement est organisé en partenariat avec le Grac (groupement régional d’actions cinématographiques), la Région Rhône-Alpes et le Direction régionale des affaires culturelles.
Vous pouvez trouver tout le programme en allant sur le site Toiles des Gones. Bonnes séances !
RHAPSODIA Ensemble Vocal à St Augustin
RHAPSODIA Ensemble Vocal sous la direction de Laurent GREGOIRE
propose de grandes pages de la littérature chorale a cappella : Miserere de G.Allegri, œuvres de J.Brahms, F.Poulenc, G. Fauré, H.Dumas (création).
Eglise St Augustin angle rue Denfert-Rochereau – rue Jacquard, LYON 4ème
Depuis 2005, Rhapsodia Ensemble Vocal explore un répertoire riche et varié dans un souci de qualité et de professionnalisme tout en restant amateur. De Bach à Schà¶nberg en passant par Haendel et Brahms, mais aussi des pièces contemporaines comme celles de Marcel Godard, Rhapsodia interprète les grands maîtres de la musique savante mais s’aventure aussi dans des programmes spécifiques de jazz choral et de musique du monde.
Cet éclectisme n’est en rien synonyme de dispersion : il sert un projet affirmé et assumé d’identité sonore singulière, fondé sur la cohésion vocale. Chaque expérience musicale, quel que soit le monde exploré, contribue à façonner le son de Rhapsodia Ensemble vocal, à la recherche de «l’inaccessible étoile »..
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Rhapsodia Ensemble Vocal a été fondé en octobre 2005, en partenariat avec la chorale de la Maison des Etudiants Catholiques de Lyon et l’université Lumière Lyon 2. Afin de lui donner une identité spécifique autour d’un répertoire dit «de chambre », Laurent Grégoire, chef de chœur, a souhaité limiter le recrutement à une vingtaine de choristes. Quelle ne fut pas sa surprise d’en voir plus du double solliciter une audition ! Manifestement la formule séduit au-delà de la région Rhône-Alpes, puisque non seulement des locaux, mais aussi des choristes issus des conservatoires de Toulouse et Marseille ont été recrutés.
Ils ont tous une solide formation musicale (chant, instrument, chant choral), certains sont professionnels de la musique. Ils ont rejoint le chœur avec l’ambition de servir le répertoire choral le plus large possible, depuis les grandes œuvres fondatrices de J-S BACH (motets, passions, cantates, Oratorio de Noël), en passant par BRAHMS, POULENC (motets, messe en sol majeur) et des pièces plus contemporaines comme celles de Marcel GODARD ainsi que des programmes spécifiques de jazz choral et de musique du monde.
Depuis sa création, Rhapsodia Ensemble Vocal a été choisi à plusieurs reprises pour les épreuves orales de l’agrégation d’éducation musicale et de chant choral, épreuves nationales se déroulant à l’École Normale Supérieure de Lyon. Cette sélection est une forme de reconnaissance de la qualité du recrutement : dans ce type d’épreuve, il faut être souple, réactif, capable de s’adapter à chaque candidat et produire un résultat polyphonique dans un laps de temps très court. Le niveau solfégique est une condition indispensable.
Rhapsodia Ensemble Vocal a obtenu le prix départemental «initiative région » de la Banque Populaire d’Auvergne récompensant l’originalité de son investissement dans la musique, notamment au service des amateurs locaux (adultes-enfants). La structure des trois chœurs de Rhapsodia, avec ses temps de formation, ses concerts communs, ses camps chantants, s’inscrivant dans un partenariat suivi avec la municipalité du Coteau est en effet unique en Rhône-Alpes.
(extrait du site rhapsodia-ensemblevocal.fr/)
Laurent Grégoire, chef de choeur
Laurent Grégoire débute ses études musicales à Riorges avec Mlle Tete et obtient à 16 ans un diplôme d’excellence de violon.
Parallèlement à ses études supérieures (Hypokhagne, maîtrise et DEA de musicologie à l’université Lyon II), il étudie la direction de choeurs, le chant (classe de Jacqueline Bonnardot), la musique ancienne, l’analyse, au CNSM de Lyon, et la direction d’orchestre en Suisse auprès du professeur W. Hugler, assistant de G.Solti. Puis il obtient deux diplômes de fin d’études en chant à Saint-Étienne (classe de J. Nirouet) et à Villeurbanne (classe de A. Tasset).
Il est reçu major provincial à l’agrégation d’éducation musicale et de chant choral en 1992 et depuis, il enseigne à l’université Lumière Lyon 2 où il fonde en 1993 l’association des étudiants de musicologie.
Titulaire de deux prix nationaux et de trois prix internationaux de chant choral, Laurent Grégoire est nominé aux Lyons d’or 1997 par la jeune chambre économique de Lyon pour sa contribution au développement et au rayonnement de la musique dans le Grand Lyon. Membre du choeur de chambre de l’orchestre national de Lyon de 1986 à 1991, puis de l’ensemble vocal Sagitarius à Paris ainsi que du choeur de l’armée française où il fut assistant du chef de chœur, Laurent Grégoire a dirigé pendant 20 ans la chorale de la Maison des Etudiants Catholiques de Lyon et pendant 15 ans, l’ensemble vocal Phonandre, composé de huit voix d’hommes.
• Depuis une vingtaine d’années, il consacre l’essentiel de son activité au développement du chant et du chant choral auprès d’un public très large, s’attachant à créer des contacts entre musiciens confirmés et néophytes, entre professionnels et amateurs. Ainsi, il dirige actuellement les trois choeurs de Rhapsodia ainsi que le grand choeur du département de musicologie et l’ensemble vocal féminin de l’université Lyon 2. Il est également responsable de formation en monastère, notamment auprès de l’abbaye de Tamié (73). Il termine parallèlement un doctorat d’État ès lettres consacré à l’œuvre de Marcel Godard
(extrait du site rhapsodia-ensemblevocal.fr/)
LA VOIX DE L’ANGE à la Cathédrale St Jean
jeudi 3 octobre 2013 à 20h30
Cathédrale Saint Jean, représentation unique
Concert-Spectacle / durée 1h10/ Tout Public
De Fra Angelico à Rothko, en passant par Véronèse et Caravage, en compagnie de Mozart, Schubert, Brahms, Liszt ou Caplet, cette fresque musicale évoque la vie du Christ et de Marie.
La voix de l’ange met en scène trois chanteurs, une flûte et un piano autour d’une vidéo très originale qui permet une véritable plongée à l’intérieur des tableaux en renouvelant l’écoute des œuvres musicales. Le concert se transforme alors en une polyphonie dans laquelle l’image, la musique et les interprètes sont indissociablement unis.
Ce spectacle a reçu un accueil enthousiaste lors de sa création le 13 juillet 2013 au sanctuaire Notre-Dame de Montligeon. Son vidéaste, Etienne Guiol, vient d’être sélectionné pour la Fête des Lumières 2013 .
INTERPRETES
Soprano : Myriam Lacroix-Amy/
Mezzo-Soprano : Sophie Elhelw-Largeaud/
Baryton-Basse: François Maniez /
Flûte : Sandra Latour/
Vidéo : Etienne Guiol/
Mise en espace : Bernard Tétu
Piano-Conception : Valérie Pley
CATHEDRALE SAINT-JEAN,
69005 LYON (ouverture des portes à 19h45) TARIFS : 15€/10€ (12-25ans)/Gratuit -12ans
RESERVATIONS
Par téléphone : 04 72 98 25 30 (paiement par chèque à l’ordre de Association Vox Angelis,
Mon âme par toi guérie
de François Dupeyron
France, 2013, 2h04
Festival de San Sebastian 2013, sélection officielle
Sortie en France le 25 septembre 2013.
avec Grégory Gadebois, Jean-Pierre Daroussin, Marie Payen, Céline Salette.
Et toi, qu’as-tu fait de ton talent ? Un homme d’aujourd’hui, confronté au manque d’amour et au chagrin, se pose cette question.
Le dernier film de François Dupeyron est à l’image de son titre, à la fois énigmatique et très clair. Il est question de corps en souffrance – jambes lourdes, migraines, saignements – qui quémandent une guérison. Très vite, on se rend compte que ce sont surtout les âmes qui souffrent. Le réalisateur n’a pas peur d’utiliser ce mot que ses confrères semblent éviter. Les personnages ont une âme, elle souffre souvent et appelle à l’aide. Ici, pas de concept intellectuel mais des croyances simples, Dieu ou pas Dieu. Mais à la légère, comme les blagues de comptoir où on ne sait pas vraiment s’il faut rire du « Quoi ? » de Joseph à Marie. Face aux mystères, on ne sait pas. L’amour non plus, on ne l’explique pas, ni lorsqu’il s’en va, ni lorsqu’il arrive.
L’acteur Grégory Gadebois donne au personnage principal, Freddy, tout son poids, au propre comme au figuré. Un corps massif, une force tranquille, une inquiétude bien tenue en laisse, une pudeur que le chagrin de ceux qu’il aime arrive à peine à bousculer. Freddy est un gentil, « un ange » disent certains, qui ne sort de ses gonds que lorsqu’il ne maîtrise plus sa douleur. A la mort de sa mère, Freddy a reçu un don, celui des mains qui guérissent. Don dont il ne sait que faire parce que sa propre souffrance lui suffit. Comment faire face au chagrin des autres quand on sait à peine exprimer le sien ?
Comme Freddy, le film est très pudique. La grande violence, comme les scènes sexuelles ou les effondrements, restent hors champ. François Dupeyron suggère, n’impose rien, laisse les événements s’installer, comme dans la très belle première scène entre Freddy et son père (Jean-Pierre Daroussin, toujours juste). En quelques phrases anodines échangées entre eux, tout le contexte se met en place, émotions et larmes retenues, distance qu’on regrette, environnement social. On entre avec eux dans le récit.
L’histoire se déroule sur la Côte d’Azur, une Côte d’Azur sans touriste, hors saison, où des gens ordinaires vivent dans des caravanes et, lorsqu’ils vont à la plage, c’est pour pêcher du poisson, courir dans le sable, pas pour se baigner. La très belle photo d’Yves Angelo, le directeur de la photographie, utilise au maximum la lumière naturelle pour jouer avec les éblouissements, ceux qui nous aveuglent et ceux qui nous révèlent. C’est aussi cette lumière qui redonne de la dignité aux petites gens, qui empêche le sordide de les miner et tient le vulgaire à distance. Ils baignent dans un scintillement lumineux où la grâce n’est jamais loin. Comme souvent dans ses autres films, les personnages de François Dupeyron sont des hommes et des femmes ordinaires qui agissent à contre courant de l’égoïsme et de la brutalité du monde dans lequel ils vivent. La fiction, la mise en scène et le regard particulier du réalisateur en font des héros.
Le film ne résout pas toutes les questions qu’il soulève et l’ambiguïté du titre perdure jusqu’au bout. Le don d’apaiser les souffrances des autres est un talent qui ne s’explique pas. Au spectateur de décider qui a été guéri. Freddy, en acceptant de sortir de son enfermement et de s’occuper des autres, retrouve goût à la vie. Mon âme par toi guérie tricote la souffrance des corps et le salut des âmes. La vraie question que doit résoudre Freddy – et que nous pose François Dupeyron – est celle des Evangiles : Et toi qu’as-tu fais de tes frères ?
Conférences à Saint Bonaventure
Fragilité du Sacré à la Villa Gillet
L’écoute est le premier pas de la vision en disent les auteurs musicien.
Il s’agit ici de musique électroacoustique sur un véritable « orchestre de Haut Parleurs ».
Vendredi 11 octobre à 20 h
Prix des places : 10 et 7 euros
Billetterie sur place Villa Gillet
25 rue Chazière Lyon 4ème