mon curé chez les métalleux

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Nous ne résistons pas à  vous faire partager le lien de Rue 89 lyon, venu au cours de la dernière manifestation : « Le métal des vibrations interdites » dimanche 28 après midi..
Ce fut un régal de découvrir, et de s’initier à  cette forme de musique mal connue.

[->http://www.rue89lyon.fr/2012/11/26/robert-culat-cure-chez-les-metalleux/]

La poésie, aventure intérieure.

La manifestation de Arts, Cultures et Foi, Ecoute et Voir du 23 au 25 novembre 2012, s’est ouverte par une rencontre en Poésie. Quatre poètes Geneviève Vidal, Marie-Ange Sebasti, Jean-Pierre Lemaire et Pascal Riou ont partagé avec public et lecteurs ce qui les animait dans leur écriture poétique. Nous en avons retenu que la poésie est une aventure intérieure, qui demande du temps et du travail.
Gilbert Brun a recueilli quelques unes de ces paroles si précieuses qui ont jalonné l’après-midi.
Marie-Paule Dimet

Quelques photos de Michel Vidal durant l’atelier poésie
vendredi 23 novembre

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La poésie dépose ses bateaux en papier sur des courants obscurs Jean-Pierre Lemaire

Le poème est fait pour une page, pour une voix, pour une oreille, pour une vision intérieure. Il est chant des profondeurs (Geneviève Vidal)

La poésie est la fille aînée du langage (Yves Bonnefoy)

L’expérience poétique se trouve au carrefour des altérités. (Geneviève Vidal)

Le sens d’un lieu nous est donné par les êtres qui l’habitent (Pascal Riou)

Le monde nous est redonné par la poésie dans son épaisseur, et lesté de la durée pour habiter le temps (P. Riou)

La poésie est ce qui nous invite à  faire un pas de côté. Elle est la réponse à  une demande muette. Le poète entend cette demande muette pour essayer de lui donner la parole. (JPLemaire)

Recherche de la justesse. Si cela chante bien, cela est un bien dire, une bénédiction. Il y a un rapport entre éthique et esthétique, justice et justesse.
La poésie essaie de trouver l’accord. Un accord entre des présences, un accord qu’il faut continuer à  chercher
. (JPLemaire)

La dimension d’exode, d’exil, de passage de frontières, de recherche de notre vrai lieu (P. Riou)

Le réel est toujours cette surprise qui défait nos prises. Il est toujours ce qu’on n’attendait pas.
Les choses viennent d’un travail intérieur, pas d’un vouloir dire
. Pascal Riou

A lire

Venise février et Haute plage
de Marie-Ange Sebasti
Chez Jacques André Editeur

Tombouctou, livre et sable
et
Le Nombre de la Lumière
de Geneviève Vidal
Chez Jacques André Editeur

Comme en un jour
et
Le Jardin dispersé
de Pascal Riou
Chez Cheyne Editeur

Figure humaine (gallimard)
et
Marcher dans la neige (Bayard)
de Jean-Pierre Lemaire

Au-delà  des collines

de Cristian Mungui

Roumanie, 2012, 2h30

Festival de Cannes 2012, sélection officielle, prix du scénario et prix d’interprétation féminine pour Cristina Flutur.

Sortie en France le 21 novembre 2012.

avec Cosmina Stratan, Cristina Flutur, Valeriu Andriauta.

Un film aussi rude que beau, qui questionne la place du religieux dans les sociétés contemporaines.

Le réalisateur roumain Cristian Mingui a reçu la palme d’or au Festival de Cannes en 2007 pour le film 4 mois, 3 semaines, 2 jours. A travers le parcours douloureux de deux jeunes femmes face à  une maternité non désirée, il dénonçait le manque de liberté et l’absence de repères dans une société étouffante. Dans Au-delà  des collines, deux jeunes femmes sont à  nouveau les protagonistes mais cette fois c’est dans la religion qu’elles se débattent.

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C’est d’abord un enchantement pour les yeux, un film très visuel, très graphique. L’opposition entre les grandes robes noires des membres de la communauté et la neige blanche de l’hiver ; l’opposition entre l’espace intérieur de la salle commune, de la chapelle et celui, si vaste des collines environnantes ; l’opposition entre le calme de la prière et de la méditation et le brouhaha de la ville. C’est un film très beau, dont les images impressionnent fortement, longtemps après la fin de la projection. Et cette esthétique, ce souci de la forme, est au service de l’histoire.

Alina et Voichita sont deux amies d’enfance, une enfance vécue dans un orphelinat. Alina vit et travaille en Allemagne depuis quelques années et revient en Roumanie pour ramener avec elle Voichita, qui vit dans une petite communauté religieuse. Dès les premières scènes, on comprend que l’attente n’est pas la même pour les deux amies. La suite est un long cheminement de l’une vers l’autre, une évaluation de ce qu’il y à  perdre et à  gagner, des décisions difficiles à  prendre, de la manipulation, de la séduction, du renoncement. Le film prend le temps d’entrer dans toutes les nuances et les subtilités qui entrent dans cette relation autrefois fusionnelle et qui changent aujourd’hui la donne. Il déroule avec douceur une violente incompréhension qui sera fatale pour tous.

Au-delà  des collines se déroule dans une petite communauté de l’église orthodoxe roumaine, communauté essentiellement féminine sauf son chef, un homme bien sûr. Dès le début du film, nous savons que le diocèse ne reconnaît pas cette communauté. Et qu’elle s’apparente plus à  une secte où les autres femmes, la plupart jeunes et déchirées par une vie antérieure, appellent les responsables de la communauté « papa » et « maman ». Mais c’est justement ce qui nous permet de comprendre pourquoi, dans un contexte économique extrêmement précaire, des femmes acceptent de renoncer à  une vie ordinaire en échange d’une réelle affection, d’une protection, d’un projet commun et d’un confort matériel supérieur à  ce qu’elles ont connu.

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Leur foi cependant est réelle et c’est sans doute ce qui étonne le plus Alina. Lorsqu’elle sent que Voichita se donne à  Dieu, comme d’autres se donnent dans l’amour humain, c’est elle qui se met à  douter. L’issue tragique que Cristian Mungui donne à  son film ne doit pas faire peur aux croyants. S’il dénonce, avec raison, les dérives sectaires de certains groupes religieux, il dénonce aussi les situations économiques et spirituelles qui les rendent possibles. Lorsqu’une société fait l’impasse sur le religieux, ou le marginalise dans des rites dépourvus de sens, que reste-il comme espérance et comme aspiration vers l’au-delà  ?

Magali Van Reeth

Signis

En complément, voici la note d’intention du réalisateur Cristian Mungui, qui accompagne le dossier de presse de présentation du film :

Au-delà  des collines est avant tout pour moi un film sur l’amour et le libre arbitre ; principalement sur la façon dont l’amour peut rapprocher les concepts de Bien et de Mal. La plupart des plus grandes erreurs de ce monde furent commises au nom de la foi et avec la conviction absolue qu’elles servaient une bonne cause.

Au-delà  des collines parle également d’une certaine façon de vivre la religion. à‡a m’a toujours intéressé d’observer l’attention que mettent les croyants à  respecter les règles et les interdits alors qu’ils appliquent si peu l’essence et la sagesse du christianisme à  leur vie de tous les jours.

En travaillant sur le film, j’ai lu avec attention la liste des péchés référencés par l’Église orthodoxe. Il y en a beaucoup (464!) et quand on les lit, il n’y a plus de question à  se poser. Pourtant, il y a un péché qui n’est pas dans la liste et qui est de loin le sujet dont je voulais le plus parler dans le film : le péché d’indifférence. Ou peut-être n’est-ce pas un péché s’il n’est pas dans la liste. Mais alors qu’est-ce que c’est? Est-ce dangereux ou pas? Le film parle aussi des différentes façons dont le Mal peut manipuler les gens et des formes subtiles sous lesquelles il peut se manifester. Je me demande si l’indifférence n’est pas l’une d’elle…

Avant tout, Au-delà  des collines veut parler des options et des choix de vie qui résultent de l’éducation ou du manque d’éducation et à  quel point de nombreuses choses dans la vie dérivent d’éléments sur lesquels nous n’avons pas prise, dont nous ne sommes pas responsables. Comme par exemple notre lieu de naissance, nos parents et notre communauté.

Le film parle aussi d’une région du monde où – comme bien d’autres – une longue exposition à  une série infinie de malheurs et d’atrocités de toutes sortes transforme les gens, les rend inertes et incapables de réagir à  des signaux évidents. Ce n’est pas nécessairement leur faute – c’est simplement l’instinct de survie. Mais c’est vécu comme un fardeau pour les gens qui y survivent !

Un livre, un témoin.

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Prochaine rencontre littéraire à  Saint-Bonaventure
le 28 novembre 2012 à  18 heures 30.

On présentera « La Profession de Foi du Vicaire savoyard »
de Jean-Jacques Rousseau.
dernier livre de « L’Emile ».

L’œuvre sera analysée par Rémi Mogenet, homme des lettres savoyard, membre de l’Académie Florimontane, auteur d’un livre : « Les écrivains en pays de Savoie »

Les lectures seront faites par un comédien, Ancien élève de l’ENSATT.

Le témoin sera Michel Quesnel, Ancien recteur de la Faculté catholique de Lyon.

HEUREUX LES ARTISANS DE PAIX

Cette béatitude a été choisie pour définir l’esprit de la 4éme RENCONTRE ARTISTIQUE OECUMENIQUE suscitée par HORIZONS ,et qui se déroulera le

DIMANCHE 25 NOVEMBRE 2012 à  16h
au CENTRE NOTRE DAME 65 Avenue de Lyon ROANNE.

Il ne s’agit pas d’une veillée de prières pour l’Unité des chrétiens ,mais plus précisément d’une rencontre quasiment familiale où chacun apprend à  se connaitre , à  se reconnaitre , grâce aux échanges artistiques et musicaux ,où l’on en vient à  s’apprécier et à  s’estimer ,en ne gommant pas les différences . Adventistes , Catholiques , Evangélistes et Protestants contribuent ainsi par leur rencontre , à  devenir des – artisans de paix –

Cette année ,pour la première fois , vous pourrez entendre les chants préparés par une Chorale – oécuménique – composée par les chrétiens des différentes confessions.

Interviendront également :

* Le groupe musical de Philippe Gomès

* La chorale de l’Eglise Réformée

* Le groupe de musiciens de l’Eglise Adventiste

* René Amberg et Louis Antoine Martel

* La chorale Portugaise

* La Chorale de l’Eglise Protestante Evangélique

Bien loin des débats théologiques qui distinguent nos Eglises , il est question ce dimanche là  , de partager les émotions artistiques que nous inspirent nos convictions et nos engagements religieux .

De cette soirée , on en sort quelque peu réchauffé !

Aujourd’hui, la Poésie

La poésie dépose
Ses bateaux en papier
Sur le courant obscur.
Elle joue à  l’écart
Sans troubler l’attente
Du Verbe en nos vies.

Jean-Pierre Lemaire

ACF a souhaité confier à  des poètes l’introduction
de ce colloque EcouT& Voir.
Geneviève Vidal nous donnera tout d’abord des clés
pour entrer dans la poésie actuelle.
Marie-Ange Sébasti nous engagera ensuite à  la rencontre de cette poésie avec Jean-Pierre Lemaire et Pascal Riou.
Nos quatre poètes sont les auteurs de plusieurs recueils.

Inscriptions à  la Maison diocésaine 6 avenue Adolphe Max Lyon 5ème ou par courrier à  la même adresse. en copiant le bulletin d’inscription ci-dessous

Bulletin_d_inscription-5.pdf

La Chasse

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Dans le cadre du Festival EcouT&Voir le film La Chasse de Thomas Vinterberg sera proposé au cinéma Le Mourguet de Sainte Foy les Lyon

[->http://www.cinemourguet.com/]

LA CHASSE – CINE DEBAT : Samedi 24 novembre à  20h

En présence de Magali Van Reeth. Journaliste de Cinéma et Membre du Jury Œcuménique –

En savoir plus : voir rubrique cinéma de notre site ou :

[->http://www.cinemourguet.com/index.php?option=com_content&view=article&id=569:debat-la-chasse&catid=41]

Prix unique des places : 6 € , à  l’entrée du cinéma

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Regards d’artistes sur Pierre Soulages

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A propos de Pierre Soulages et ses noirs lumineux et profonds, l’un des derniers géants de l’art contemporain.
Les arts plastiques, tels qu’en parlent les artistes et les médiateurs culturels à  Saint-Polycarpe : 10 h – 12 h
En ce moment le musée des Beaux-Arts, Palais Saint-Pierre, consacre une importante exposition à  l’artiste Pierre Soulages, en partenariat avec la Villa Médicis.

Cette exposition fait suite à  l’acquisition récente par le musée
de trois œuvres de Pierre Soulages :
Brou de noix sur papier 60,5 x 65,5 cm, 1947
Peinture 202 x 143 cm, 22 novembre 1967
Peinture 181 x 244 cm, 25 février 2009, triptyque,

Ces œuvres acquises pour un montant total de 1,5 millions d’euros ont rejoint les collections du musée au début du mois de mars 2012.
Un médiateur culturel introduira à  l’œuvre de Pierre Soulages et au débat qui fera suite à  l’expression des sentiments et émotions de quatre artistes, présentes à  la dernière biennale d’art sacré actuel 2011) : le souffle : Françoise Ayme-Martin, Sophie Martini, Walburga Puff, Véronique Soriano.
au Musée des Beaux-Arts de 12 h à  14 h, en alternance avec le repas
Visite guidée de l’exposition Pierre Soulages au musée des Beaux-Arts.

Inscriptions :
Maison Diocésaine 6 avenue Adolphe Max Lyon 5ème, ou par courrier à  la même adresse accompagné du réglement après avoir imprimé le bulletin ci-dessous.

Bulletin_d_inscription-4.pdf

possibilité de billetterie sur place

Prix des places : 10 € Tarif réduit : 5 € étudiants et en recherche d’emploi Gratuit pour les enfants

La Chasse

de Thomas Vinterberg

Danemark, 2012, 1h51

Sélection officielle Festival de Cannes 2012, prix du Jury œcuménique, prix d’interprétation masculine.

Sortie en France le 14 novembre 2012.

avec Madds Mikkelsen, Thomas Bo Larsen, Annika Wedderkopp, Susse Wold.

Sous l’apparente simplicité d’un fait divers, une réflexion profonde sur les violences qui traversent et structurent les sociétés humaines. Un film prenant et complexe.

Si Thomas Vinterberg raconte volontiers que c’est la place de l’homme et de sa virilité dans la société danoise actuelle, qui est à  l’origine du film, La Chasse propose une réflexion, consciente ou non, qui illustre parfaitement le concept de la violence et du sacré de René Girard. Pour ce philosophe, toute communauté a besoin d’un bouc émissaire qui, en étant injustement et violemment accusé et chassé, permet au groupe de se souder et d’éliminer toute tension interne.

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Dans un déroulement implacable, et sans ambigà¼ité quant aux responsabilités de chacun, le réalisateur montre comment une petite communauté rurale du Danemark, bien soudée et chaleureuse, peut rejeter l’un des siens dès lors qu’il est soupçonné d’avoir commis un acte irréparable. C’est-à -dire où le pardon n’est pas possible par ceux qui se sentent offensés. Mis en cause par une institution, Lucas est rejeté par ses amis, meurtris dans ce qu’ils ont de plus sensibles. Autour de ce nouvel appât, la communauté des chasseurs fait bloc pour le rejeter, le paroxysme arrivant le soir de Noël où Lucas est poussé hors de l’église, où tout le village est rassemblé pour communier ensemble

Evitant les scènes convenues au commissariat ou au tribunal, Vinterberg se concentre sur la force avec laquelle le doute se propage, tel un dangereux virus, sur la violence du ressenti et de la suspicion. Dans l’affolement des individus protégeant leur famille, on retrouve une rage animale. L’une des rares personnes à  soutenir Lucas est étrangère au village, et même étrangère tout court puisqu’elle vient d’un pays du sud. L’exclusion se met en branle, comme une partie de chasse s’organise autour de l’animal à  abattre.

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Les scènes de chasse, qui ouvrent et ferment le récit, sont plus qu’une métaphore mais la réelle mise en scène des violentes tensions qui traversent ce groupe. La justice d’un état ne peut rien contre le doute et la suspicion. Elle peut innocenter mais pas rendre possible le pardon de ceux qui, se croyant victimes, sont devenus bourreaux.

La Chasse, à  travers la fiction et une belle mise en scène, orchestre des personnages dans des situations complexes et inextricables. L’apparente harmonie du groupe est déchirée par les désordres intimes de chaque individu, qui ne peuvent être révélés que par le biais d’une tragédie. Une fois désigné, rien ne peut innocenter le bouc émissaire qui doit être sacrifié.

S’appuyant sur le travail de l’acteur Madds Mikkelsen, prix d’interprétation au Festival de Cannes, Thomas Vinterberg montre que, même dans les sociétés qui se disent civilisées, et notamment en Europe du nord où se déroule toute l’action du film, la violence reste constitutive de tout groupe humain.

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Au Festival de Cannes 2012, le jury œcuménique a attribué son prix au film La Chasse, avec le commentaire suivant : « Une partie de chasse où le gibier est un homme bon, en proie à  la méfiance et à  la manipulation d’une communauté déchirée, à  la recherche du pardon et de l’harmonie perdue. La mise en scène de Thomas Vinterberg, fondée sur la fiction, met en ligne de mire l’évolution du statut du père et de l’enfant. Les choses ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent ! »

Magali Van Reeth

Signis

Le métal des « Vibrations Interdites »

Abordant un genre musical très typé, le metal, nous ne souhaitons pas en défendre à  priori les qualités, ni faire l’apologie du Hellfest. Il nous semble important, avant tout, de reconnaître, en la soulignant, que cette qualité musicale existe.
Dans un entretien publié en mai 2011 sur le site Sourdoreille, Robert Culat souligne la tendance que nous avons à  ne retenir que très peu «  les leçons de l’histoire. “Les Fleurs du mal” de Baudelaire, dit-il, ont été censurées par le pouvoir impérial
Ce livre est devenu depuis un classique de la littérature française ! Souvenons-nous aussi de la croisade menée par Hitler contre “l’art dégénéré”  ».

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Ecoutons et regardons. Prêtons attention aux créations musicales contemporaines et sachons discerner dans un genre qui ne nous est pas familier tout ce qui peut y avoir d’élan constructeur.
La caractéristique première de la musique est de donner des émotions, provoquer des vibrations, créer une ambiance.
Dans un concert, on peut s’échapper d’un banal quotidien et on expérimente une authentique fraternité. Une communion.
Tout cela a beaucoup plus d’importance que les paroles.
Certes, nous ne nions pas que des groupes black métalleux antichrétiens existent, mais nous ne voulons pas leur donner de la matière alimentant les intolérances. Demandons-nous plutôt quels sont les raisons qui peuvent pousser à  exalter des sentiments de haine, de violence, de pensées anti-Eglise et anti-chrétienne.

Dimanche 25 novembre de 15 h à  16 h 30 débat suivi d’un concert jusque 18 heures.
Salle Maurice La mache 75 boulevard Jean XXIII Lyon 8ème

Inscriptions : maison Diocésaine 6 avenue Adolphe Max Lyon 5ème, ou par courrier à  la même adresse accompagné du réglement possibilité de billetterie sur place

Prix des places : 10 €
Tarif réduit : 5 € étudiants et en recherche d’emploi
Gratuit pour les enfants

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