Chrétiens d’Orient : ombres et lumières

Rencontres avec Pascal Maguesyan, journaliste, notamment sur RCF, autour de son dernier livre,

Chrétiens d’Orient : ombres et lumières

  • jeudi 6 février à  18 heures, librairie La Procure Lyon 2ème
  • samedi 15 février à  20 heures à  l’église arménienne Saint Jacques Lyon 3ème

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Pascal Maguesyan, en savoir plus :

Journaliste chevronné en radio, presse écrite et multimédia, Pascal Maguesyan, également auteur-photographe, sillonne l’Orient chrétien depuis plus de dix ans, de l’Égypte jusqu’en Iran en passant par la Syrie, le Liban, Israël, la Palestine, la Turquie, l’Irak et l’Arménie. Il en a exploré les dynamiques communautaires, sociales, politiques et religieuses, mais aussi les splendeurs architecturales, invisibles des profanes et parfois des spécialistes, tant certains sites sont isolés, oubliés ou pillés.

Ces trésors spirituels et architecturaux sont presque partout menacés. De la lumière, ils basculent progressivement dans l’ombre. Les chrétiens d’Orient sont des résistants. Les carnets de voyages de Pascal Maguesyan nous révèlent une mosaïque de portraits et de sites exceptionnels : la maternité chrétienne de Bethléem où l’on assiste à  la naissance de Georges et où viennent accoucher essentiellement des femmes musulmanes ; le monastère antique de Mar Moussa en Syrie, sauvé dans les années 1980 par le jésuite italien Paolo Dall’Oglio, un homme de dialogue que le régime de Bachar al-Assad a expulsé en 2012 ; l’incroyable oasis spirituelle d’Anaphora, fondée par le père Anba Thomas, dans le désert égyptien, qui semble faire écho à  l’Utopia de Thomas More ; les chiffonniers du Caire – dont on redécouvre les origines coptes – considérés comme la lie de la société alors qu’ils sont en réalité si dignes et paisibles ; le monastère arménien totalement oublié et inaccessible de l’apôtre Saint Barthélemy – l’un des douze – aujourd’hui situé dans un camp militaire turc ; les pèlerins arméniens et chaldéens de Saint Thaddée – autre apôtre de Jésus – , au nord de l’Iran, réunis une fois par an, fin juillet, sous des tentes, dans un espace monastique sublime…

Pause Caddie au Centre Culturel Saint Marc

9 représentations de « Pause Caddie » par la Troupe de la Ficelle au Centre Culturel Saint Marc
Une comédie de Jean-Charles GAILLARD, mise en scène par Pierre STAGNARA.

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  • Vendredi 7 février à  20 h 30 au profit de l’association « Vivre aux Eclats », des clowns à  l’hôpital
  • Samedi 8 février à  20 h 30
  • Dimanche 9 février à  16 h 30, au profit de l’association Kiwanis Lyon Lumière
  • Vendredi 14 février à  20 h 30
  • samedi 15 février à  20 h 30, au profit de l’association : « Vaincre la Mucovicidose »
  • dimanche 16 février à  17 heures au profit de l’association « Les amis de l’Hôpital de Goundy, pour le projet : amélioration des conditions sanitaires de l’hôpital
  • vendredi 21 février à  20 h 30 au profit du Lions Club Lyon Doyen au profit de la Fondation Richard
  • samedi 22 février à  20 h 0 au profit de l’association Partage Lyon pour les enfants du Honduras pour le projet de création d’une bibliothèque.
  • dimanche 23 février à  16 h 30

L’histoire :

Un hall d’un immeuble, impeccablement tenu par une concierge plutôt bourrue. Dans cet immemble, vivent un député et sa femme ainsi qu’un jeune couple bohème. L’arrivée de deux SDF, une voyante et son compère amnésique va bouleverser leurs habitudes tranquilles.
Ajoutez à  cela une pincée de suspens, un mystérieux enlèvement, la recherche d’une identité perdue et voilà  le départ d’une pièce drôle et dynamique.

Renseignements : cathjoubert@hotmail.fr

Des étoiles

de Dyana Gaye

Sénégal/France, 2013, 1h28

Grand prix du jury et prix du public au Festival Premiers Plans d’Angers 2014

Sortie en France le 29 janvier 2014.

avec Ralph Amoussou, Marème Demba Ly, Souleymane Seye N’diaye

A l’heure de la mondialisation, l’envie d’ailleurs est partagée par de nombreux jeunes gens de tous pays, et cet exil auquel il aspire peut être une vraie chance.

Pour son premier long-métrage, Dyana Gaye, jeune réalisatrice aux origines multiples entre Afrique et Europe, a choisi de traiter l’exil d’une façon nouvelle par rapport aux nombreux films parus autour du même sujet. Ici, l’exil est montré comme mouvement international, librement choisi, avec ses moments de joie et de désespoir, comme dans toute vie, mais dans un élan qui permet de changer son destin, d’aller à  l’encontre d’autres cultures, d’autres façons de faire.

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Le titre même du film fait référence à  la « constellation de l’exil », reliant les individus dans un grand dessein/dessin qui dépasse les individus. La réalisatrice met en mouvement trois personnages : Sophie, jeune sénégalaise, part en Italie pour rejoindre son mari dont elle n’a plus de nouvelle depuis quelques temps ; Thierno, 19 ans, né et élevé aux États-Unis, arrive au Sénégal pour assister à  l’enterrement de son père, dont il n’a aucun souvenir ; et Abdoulaye, le mari de Sophie, arrive aux États-Unis pour, après l’Italie et la France, essayer de gagner encore plus d’argent. Tous les trois viennent de milieux aisés. Ni la misère ni l’engagement politique ou religieux, ne sont à  l’origine de leur mise en route. Il y a surtout l’envie de briser la ligne droite et immuable que d’autres ont tracé pour eux.

Des étoiles se déroulent donc dans trois lieux, trois villes très différentes. Dakar, l’Africaine par excellence, celle de l’île de Gorée d’où sont partis de nombreux esclaves, le siège de la colonisation française, la ville des touristes. Turin, ville industrielle du Nord de l’Italie qui a longtemps attiré les migrants nationaux. Et New York, le nouveau monde par excellence. Les langues se mélangent avec naturel, wolof, français, anglais ou italien. Dans cet univers cosmopolite, chacun passe d’une langue à  l’autre sans que cela pose un problème autre qu’éphémère.

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La réalisatrice croise sans pesanteur ces trois destins, les ambiances de ces villes si différentes mais tout aussi séduisantes, et les moments de détresse et de joie de chacun. Remarquablement interprété par Ralph Amoussou, Marème Demba Ly et Souleymane Seye N’diaye, Des étoiles nous fait partager ce souffle du grand voyage, celui qui nous fait tutoyer les constellations, en nous faisant sentir que nous participons tous du même mouvement. Si Dyana Gaye ne fait pas de l’exil un drame, c’est parce qu’au-delà  de la solitude, du désespoir ou du chagrin qu’on retrouve dans toute vie, il est aussi libération d’une tradition parfois pesante, l’arrivée d’un réel changement. Comme le personnage de Sophie et celui de sa tante le montrent.

Magali Van Reeth

Signis

Conquêtes Croisées – Colloque Arts-Sciences

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Colloque interuniversitaire
Lyon 1, Lyon 2, Lyon 3, UCLY
« Arts/Sciences : Conquêtes croisées »
les 20 et 21 février de 10 h à  18 h

Du trait des cartes à  l’interrogation du monde :
Artistes et scientifiques face au devenir planétaire.

Abordant le réel par deux voies apparemment contradictoires, scientifiques et artistes partagent pour autant la même obligation de produire. Du texte, de la pensée, de la danse ou de la peinture, peu importe, il est toujours question de matérialiser ici et maintenant ce qui n’y était pas auparavant, la forme importe dès lors fort peu.
Ceci posé de façon abrupte pour souligner combien arts et sciences participent du même processus de conquête par accumulation. Celui-là  même que tous les signaux disponibles accusent de dépasser la limite du supportable pour le monde qui est le nôtre. Certes, arts et sciences tiennent dans ce processus des places singulières, les premiers d’éveilleurs, les seconds d’outils ou de révélateurs.
A priori, donc, poser à  ces interlocuteurs la question de la finitude du monde n’aurait guère de pertinence sinon qu’artistes et scientifiques ne sont pas si éloigné dans leurs démarches. Ainsi l’invention de la perspective plane par les uns répond aux tracés des cartes par les autres dans une même logique d’appropriation quand, venue l’ère des doutes avec le passage d’une Terre-monde à  une Terre-planète, les avancés des théories de la relativité ne sont pas sans écho dans les évolutions musicales comme le sérialisme où l’œuvre est un univers relatif. On pourrait penser la même chose dans le domaine pictural avec l’abstraction. Quant à  la danse, les parcours d’un Cunningham éclairent assez finement cette dimension.
Pour autant, la question posée n’est plus tant celle de comprendre ce qui toujours échappe, que d’en mesurer le gouffre. Dans le monde post-Newtonien, tous découvrent le doute sur les finalités qui les ont guidées. En conviant artistes et chercheurs contemporains à  échanger sur le processus de conquête jusqu’au-delà  de sa mise en crise, jusqu’à  la conscience de sa limite, ce colloque cherche à  interroger les outils de la conscience autant que la science de l’art.

Philippe Verrièle
Historien d’Art

Voir le programme complet : recto-verso_Colloque_avec_programme.pdf

Minuscule, la vallée des fourmis perdues

de Thomas Szabo et Hélène Giraud

France, 2013, 1h29

Sortie en France le 29 janvier 2014.

film d’animation, pour enfants à  partir de 5 ans.

Un superbe film d’animation, avec des insectes pour personnages principaux et des péripéties rocambolesques dans le foisonnement végétal de la campagne.

Tout a commencé en 2006 à  la télévision française, avec une série d’animation, au format très court, d’excellente qualité, mettant en scène les insectes ordinaires de la campagne et de la forêt. Coccinelles, mouches, araignées, fourmis ou chenilles : rien d’exotique ni d’extraordinaire, juste une belle réalisation qui compte maintenant 150 épisodes et a fait le tour du monde (70 pays).

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Pour ce long métrage, Thomas Szabo et Hélène Giraud ont repris leurs personnages principaux, pratiquement tels quels, et leur font vivre une aventure palpitante. Le principe est aussi le même, aucun dialogue parlé, pas de voix off. Une superbe bande son accompagne les déplacements de ces êtres minuscules, dramatise les situations les plus banales et saupoudre l’humour comme un délicieux pollen. Une coccinelle, à  peine née, perd sa famille biologique et l’usage de ses ailes. Elle se lie d’amitié avec une fourmi noire, chargée de rapporter à  la maison une boîte de sucre. Le voyage sera épique et les dangers innombrables. Le lézard vert, les mouches et surtout les fourmis rouges vont pourchasser le groupe et le précieux sucre. Tout finit par une bataille dans les règles de l’art (encerclement, assaut, siège, munitions, explosions, incendie) qui laisse les adversaires épuisés mais célèbre le courage et l’audace de la coccinelle.

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Si les décors sont réalistes et offrent de magnifiques paysages de montagnes, où on peut distinguer le noisetier du mélèze, les insectes viennent du monde de l’animation et leurs us et coutumes sont des plus fantaisistes. Minuscule mélange le documentaire naturaliste avec une joyeuse idée de la fiction, les vraies plantes avec de l’animation colorée et dynamique, pour un récit palpitant et rocambolesque. Les fourmis sifflent, les mouches font de la course de côte et les araignées encadrent leurs toiles. On n’est pas là  pour faire des sciences naturelles mais pour vivre un moment merveilleux, dans le foisonnement du monde d’en bas, où les êtres sont minuscules. Le récit se déroule sur un rythme trépidant et on apprécie les pauses qui le rythment, de longs plans fixes pour profiter du crépuscule sur les montagnes, ou pour sentir les vibrations d’une prairie au soleil.

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Un léger regret : que ce long-métrage évacue toute idée de mort, même après la féroce bataille entre les fourmis rouges et les fournis noires. Malgré l’insecticide, les fusées, les explosions et la destruction de la fourmilière, les combattants finissent dévastés mais on ne verra aucun cadavre à  l’écran Dommage que dans ce film qui prend tous les spectateurs « pour des grands », on ignore hypocritement que les animaux se mangent entre eux et que les guerres sont meurtrières. C’est pourtant un excellent film d’animation, tout public et pour enfants à  partir de 5 ans (certaines scènes, où la tension est très bien rendue, peuvent impressionner les plus jeunes).

Magali Van Reeth

Signis

Reconnaissance et pathologie de la mémoire

Reconnaissance et pathologie de la mémoire à  l’Agora Tête d’Or

Conférence suivi d’un débat par Pierre CHARAZAC, médecin psycho-gériatre, psychanalyste, auteur de « Soigner la maladie d’Alzheimer »

Mardi 4 Février 2014 à  19h30

Quand la personne perd la capacité de reconnaître ses proches, en raison des progrès de la maladie, son sentiment d’identité s’altère. Pour rester en relation, il faudra aux soignants et aux proches s’efforcer de s’identifier à  elle, dans une forme de reconnaissance éprouvante qui leur apprend à  se connaître.

Participation aux frais : 7 € / adhérents : 4 € / étudiants : gratuit.
à  l’agora tête d’or, 93 rue Tête d’Or, 69006 Lyon

Pour en savoir plus www.agoratetedor.com
ou 04 78 52 22 54

A quoi bon l’Eglise ? au Collège Supérieur

Le Collège Supérieur accueil Monseigneur Batut, Évêque auxiliaire de Lyon, pour une conférence sur le thème :

A quoi bon l’Eglise ?
Mercredi 29 janvier 2014 à  20h
9 € la soirée, sur place le soir même

Soirée animée par Frédéric CROUSLE, philosophe agrégé

Cette soirée fait partie du cycle de conférences LA RELIGION POUR LES NULS, 10 QUESTIONS

renseignements :[->http://www.collegesuperieur.com/detail-agenda-public/events/a-quoi-bon-leglise.html]

« Du spirituel dans l’art moderne et contemporain »

Le courant de l’abstraction lyrique dans la seconde moitié du 20ème siècle

Conférence par Marc CHAUVEAU, dominicain du couvent de la Tourette

Jeudi 16 Janvier 2014
de 15h à  17h

à  l’agora tête d’or, 93 rue Tête d’Or, 69006 Lyon

Conditions d’inscription : Tarif par conférence : 10 €, ou tarif pour le cycle de 8 conférences : 60 €. Le règlement se fera sur place et les chèques seront libellés à  l’ordre de « Couvent dominicain ».

Pour en savoir plus :
www.agoratetedor.com