Jeudi 9 février 2012 à 19h
Clémence Cartade et Nicolas Gabaron, flûtes traversières
Rémi Geoffroy, piano
Auditorium André-Malraux, Université Lyon 3 (Manufacture des Tabacs)
16 rue Rollin Lyon 8e (métro D Sans-Souci)
Jeudi 9 février 2012 à 19h
Clémence Cartade et Nicolas Gabaron, flûtes traversières
Rémi Geoffroy, piano
Auditorium André-Malraux, Université Lyon 3 (Manufacture des Tabacs)
16 rue Rollin Lyon 8e (métro D Sans-Souci)
de Rabah Ameur-Zaimeche
France, 2011, 1h37
Festival de Locarno 2011, compétition officielle ; Prix Jean Vigo 2011
Sortie en France le 25 janvier 2012.
avec Jacques Nolot, Christian Milia-Darmezin, Kenji Levant, Rabah Ameur-Zaïmeche, Salim Ameur-Zaïmeche, Sylvain Roume .
Pour commencer, il vaut mieux dissiper toute ambigà¼ité : ce film en costumes n’a pas vocation d’être un film historique. On n’apprendra pas grand-chose sur le personnage de Mandrin mais beaucoup sur la façon de faire du cinéma, pour peu qu’on accepte d’entrer dans ce film exigeant et inhabituel. Pour le réalisateur Rabah Ameur-Zaïmeche, le contexte historique est un prétexte pour se régaler d’autres images, mettre en scène d’autres situations et donner un rythme atypique à tout le film.
A travers la vie de ces rebelles, constamment en déplacement dans les campagnes françaises du 18ème siècle, le réalisateur filme le mouvement des corps, des animaux et de la lumière dans les forêts d’automne. Il parle de liberté en faisant déborder ses personnages du cadre imposé, au propre comme au figuré. Dans Les Chants de Mandrin, ce qui importe n’est pas de raconter une histoire ou de faire l’Histoire mais de donner au spectateur, forcément immobile, l’envie du mouvement. Lorsque les personnages se déplacent, que ce soit le marquis, le colporteur, les soldats ou les brigands, c’est toute la troupe qui fait sentir le désir de liberté.
Rabah Ameur-Zaïmeche aime faire des films qui déroutent le spectateur. La narration est comme en suspens, la caméra s’attarde dans les moments où il ne se passe rien, en apparence, rien de dramatique ou de spectaculaire. Dans ces instants où la vie peut surgir, que ce soit dans le passé ou dans le présent, c’est l’instant qui importe, c’est la vie qui est captée.
Les Chants de Mandrin est un film ample, où la lumière a un rôle très important et où il est donné de la matière pour exercer son imagination et son penchant à la contemplation. Les cadrages sont soignés, la mise en scène est un enchantement, chaque plan un régal pour les sens. Même les acteurs, autour de Jacques Nolot et de Rabah Ameur-Zaïmeche, disent leur texte avec une gourmandise qui fait pétiller leurs yeux. Un film rare d’un cinéaste discret qui travaille à l’écart des modes.Il a reçu le prix Jean Vigo 2011.
La biennale d’art sacré actuel (art contemporain)
Le thème de cette neuvième biennale est :
Fragile, dans un joyeux désir, je prends le chemin vers l’autre (Autre).
Demander le cahier des charges à Confluences-Polycarpe.
25 rue René Leynaud, 69001 Lyon
Peintures, sculptures, photographies, installations y sont attendues ; soit toutes œuvres émanant d’artistes vivants.
Les vidéos et expressions virtuelles ne sont pas exclues, mais exigent un matériel que nous ne pouvons pas fournir. Ce dernier est à la charge du créateur.
Le thème :
De tous les thèmes proposés par les artistes à la rencontre bilan de la session 2011, pour la biennale d’art sacré actuel 2013 nous avons retenu : Fragilité !.
« Nés fragiles, nous terminons notre vie dans la fragilité et le milieu de nos existences est inévitablement parsemé d’expériences de fragilisations que nous cherchons à éviter sans jamais parvenir à y échapper tout à fait. Tout semble indiquer que notre condition humaine nous inscrit dans une tension permanente entre une robustesse jamais acquise et une fragilité toujours latente. Dans une société prônant avant tout les idées de contrôle, de perfection, d’indépendance, quel sens donner à la fragilité humaine ? Peut-on l’appréhender comme une richesse, quelque chose qui aide à grandir ? Fragilité implicitement jugée dangereuse, interdite, par un monde qui rêve aussi de répétition infaillible et de robotisation. Mais fragilité qui ouvre, parfois, des failles libératrices insoupçonnées ».
Cathocité, 23/03/2011
Kénose du Christ ; kénose de Dieu face au désir de performance.
« Comment penser le rapport entre la transcendance et l’immanence ? Un verset des Psaumes semble d’abord écarter ce rapport : « Les cieux sont à l’Eternel, mais la terre, Il l’a octroyée aux fils de l’homme ». Le thème de la descente du divin est largement développé dans la théologie sous le nom de « kénose » ou humilité de Dieu consentant, selon Emmanuel Lévinas, à descendre jusqu’aux conditions serviles et les plus fragiles de l’humain. Souvent en effet, dans la Bible hébraïque, Dieu est présent et sensible aux souffrances des hommes. Il est nommé dans les Psaumes : « Celui qui guérit les coeurs brisés et panse leurs blessures ». S’Il réside dans les hauteurs, Il « abaisse ses regards » et porte son souci vers la femme stérile plus désespérée que l’indigent. De nombreux textes bibliques et commentaires associent la puissance de Dieu à son humilité, sa proximité à la souffrance : « Il est aussi dans les coeurs contrits et humbles, pour ranimer le coeur des affligés » dit Isaïe ».
Plaidoyer pour un droit à la fragilité, Monique Lise Cohen d’après Catherine Chalier et Emmanuel Lévinas, 24/01/2009.
« Où donc notre fragilité peut-elle trouver repos et sécurité, sinon dans les plaies du Sauveur ? Je m’y sens d’autant plus protégé que son salut est puissant. L’univers chancelle, le corps pèse de tout son poids, le diable tend des pièges ; je ne tombe pas, car je suis campé sur un roc solide. » St Bernard
Candidature
Tous les artistes souhaitant exposer doivent envoyer, avant le 30 septembre 2012 un ensemble d’éléments témoignant de leurs œuvres.
Chaque candidature doit donc comprendre :
– un CV d’artiste
– des photos montrant le travail de l’artiste
– des coupures de presse à propos des expositions collectives et personnelles
– un texte expliquant comment l’artiste entend traiter le thème : Fragilité ! Fragile, dans un joyeux désir, je prends le chemin vers l’autre (Autre).
La commission se prononcera au cours du mois de décembre 2012. Le candidat aura alors jusqu’en juillet 2013 pour travailler son thème, date à laquelle sera composé le catalogue de la future exposition.
Plus d’information dans le « cahier des charges » à demander à Confluences.
Confluences-Polycarpe
25 rue René Leynaud
69001 Lyon
[->http://www.confluences-polycarpe.org/biennale.html]
Confluences.beau@orange.fr
Vendredi 3 février à 20 h 30 à l’église Sainte Bernadette de Caluire,
Concert au profit des jeunes de la providence St Nizier, organisé par le Rotary Club de Lyon Val de Saône.
Aux pianos : Barbara Morel et Stefan Cassar
Prix des places : 18 € –
Réservation : 04 78 20 53 60 – 06 08 41 36 09 – 06 22 61 75 03
A la croisée de leurs chemins, Patrice Kalla et Françoise Veilhan ont souvent eu l’occasion de mêler leurs voix et leurs instruments. Aujourd’hui, riches de leurs expériences en musiques africaines, rock, chanson, funk, slam, conte (Fun Carmen, E Brothers…), ils décident de tracer une nouvelle route et créent Gao.
Ils retrouvent la flûte nomade de Laurent Baradel et les percussions multicolores de Baba Touré pour construire une musique artisanale et métissée.
Gao, un voyage sans passeport…
Azalaï (Cabaret rock’n world)
En langue tamasheq, « Azalaï » est la caravane de sel, l’or blanc du désert, un trait d’union entre les peuples et les cultures. Azalaï est un dialogue entre le chant et les instruments traditionnels et l’électronique qui insuffle l’énergie de sons inattendus. C’est l’alliance musicale de mélodies berbères et de rythmes mandingues, de chants peuls mêlés aux rythmes égyptiens.
Huit artistes charismatiques au sommet de leur art ouvrent des territoires sonores, encore méconnus, situés à la frontière du monde arabe et du monde africain. L’âme du voyage !
Pour en savoir plus :
[->http://www.ciehalleteghayan.org/pdf/plaquette_2011-2012.pdf]
d’Alexander Payne
Etats-Unis, 2011, 1h50
Sortie en France le 25 janvier 2012.
avec George Clooney, Shailene Woodley, Amara Miller.
Contrairement à ce que les clichés des agences touristiques veulent nous faire croire, on peut aussi être très malheureux quand on habite toute l’année à Hawaï, à Tahiti ou dans une autre de ces îles dites paradisiaques D’abord, si le paradis existait quelque part sur terre, ça se saurait. The Descendants, les héritiers en français, joue sur ce décalage pour instiller un facteur comique dans un drame familial : quand on est en bermuda et chemise à fleurs criarde, beaucoup de situations semblent moins graves et on est forcément un peu plus ridicule.
Pourtant, c’est bien un drame que vit Matt King lorsque sa femme se retrouve dans le coma après un accident de ski nautique. Lui qui fuyait dans le travail depuis des années, le voilà obligé de faire face au quotidien et à ses deux filles. Alexandra est une adolescente revêche, adepte des situations à risques, et Scottie une enfant boulotte qui n’a pas la langue dans sa poche. Il faut ajouter une belle-mère déconnectée et une horde de cousins s’étripant sur la vente du domaine familial. Hawaï sera donc à l’unisson des ennuis de Matt, on verra beaucoup de pluie, peu de jolies filles en maillot de bain, beaucoup d’embouteillages et de couloirs d’hôpital.
Au-delà du côté comique crée par ce décalage, il y a un homme qui a gâché sa vie, et celle de sa famille, à force de considérer les relations affectives comme un dû, que ce soit l’amour de sa femme ou la complicité avec ses filles. N’ayant rien fait pour les entretenir, il s’étonne que toutes trois lui échappent. Tout comme il laisse échapper l’héritage familial contre une grosse somme d’argent (quelque chose qu’on peut mieux mesurer que l’amour). L’acteur américain George Clooney est parfait dans ce rôle du type sûr de lui, courant en tongs après l’amant de sa femme !
Le charme du film, c’est aussi la complexité de tous les personnages, que le spectateur a vite fait de classer dans la catégorie du « parfait crétin », avant de se rendre compte qu’il a jugé trop vite Comme en regardant une carte postale, on ne voit qu’une partie du paysage. Comme Matt, qui croyait que tout était immuable et laissait filer le sens de la vie.
« Ils nous ont engrangés dans l’aurore
donné des ailes
pour traverser les jours
Ils nous ont indiqué l’espace des sittelles
et des aigles royaux
Notre héritage n’est pas forteresse »
[->http://etourdidesaintpaul.webatu.com/wordpress/]
« Le souper » pièce de Jean-LLEau profit des Tourrais de Craponne, le dernier des établissements de l’ARIMC
le 26 janvier 2012 de 20h30 à 22h30
Lieu :Le rail théâtre 69 rue Gorge de Loup à LYON
Le contexte :
» Fouché et Talleyrand, ces deux ministres de Napoléon les plus capables de tout, sont les figures les plus psychologiquement intéressantes de cette époque. Tous deux sont des cerveaux clairs, positifs, réalistes. Tous deux sont passés par l’école de l’Eglise et par la brûlante école supérieure de la Révolution. Tous deux ont le même sang-froid dénué de toute conscience pour ce qui est de l’argent et de l’honneur. Tous deux servent avec la même infidélité, la même absence de scrupules, la République, le Directoire, le Consulat, l’Empire et la monarchie « .
Ils ne sont plus là . Où sont-ils ?
Ils ne sont plus au monastère.
Ils avaient de quoi faire pourtant, et tous les jours, et demain, et encore, au soleil couchant et au vent dominant. On les voyait, les entendait.
D’autres les ont vus. Les souffrants, les enfants, les porteurs de couteaux, et surtout, oui,
les ânes les ont vus. Mais aujourd’hui, eux aussi se taisent.
On ne peut pas faire confiance aux ânes.
Réservations 04 78 39 71 contact@espace44.com
Entrée libre
mise en espace : katy grandi
Une tentative de résumé conclusif.
Plus que d’affirmer des vérités évidentes, s’il en est, nous cheminons et adaptons notre comportement, notre art de vivre, nos modes de vie à la réalité du message évangélique perçue dans une contexte écologique, économique, politique déterminé.
Le groupe chrétiens et pic de pétrole dans sa recherche de compréhension des diverses formes de crise ne se limite pas à une reconnaissance de l’importance des équilibres écologiques. Prenant de la hauteur par rapport à l’écologie, il considère et analyse les visées
libérales : économie, politique ; les axes du libéralisme qui s’expriment dans la vie publique
libertaires : philosophie, psychologie ; les axes du libertarianisme qui s’expriment dans la vie privée
Reconnaître les limites
En tous ces domaines, il convient de reconnaître l’existence incontournable des limites propres à la terre et propres à l’homme. Tout est limité ! Et affirmer que la force humaine est apte à dépasser, ou surmonter toute limite est une grave illusion. « Un homme, ça s’empêche » (A. Camus).
La reconnaissance des inévitables (et salutaires) limites ne s’expérimente pas seulement au plan individuel. Il y a aussi une dimension, sociale (sociétale), universelle ; soit, politique.
Rechercher le plus d’objectivité possible
La quête de chrétiens et pic de pétrole se veut universitaire dans le sens où elle souhaite atteindre le plus d’objectivité possible. Il n’y a pas le désir de faire compliqué, mais la volonté de s’enraciner dans une réflexion qui donne des bases solides, objectives, scientifiques. En ce lieu, le débat est inévitable car les avis des scientifiques divergent.
Viser un engagement à long terme
Nous constatons qu’il ne suffit pas de s’indigner. L’indignation peut provoquer la révolte. Celle-ci ne dure qu’un temps ! Plus que des révoltés, il faut des engagés. En terme politique nous dirions que l’objectif de l’action réfléchie est la révolution. En terme chrétien, il convient d’employer le mot de « conversion » (metanoia), changer de chemin en un retournement radical.
Ethique de proposition
Etre révolté peut engager dans une attitude de résistance. Et il n’est déjà pas mal de résister. Pourtant, tout au long des débats, une attitude plus positive s’est dégagée. Au lieu d’être seulement contre, ce qui est parfois indispensable -résister !- est apparue une attitude de proposition. Disons le ainsi : alors que nous résistons à des modes de vie néfastes, nous prenons les moyens de vivre autrement tant au niveau individuel qu’au niveau social, politique. L’annonce de 1986 : pour de nouveaux modes de vie, fut, implicitement, plusieurs fois évoqués au cours des ces journées.
Morale du don gratuit
La conclusion de ce regard vers un monde autre réside dans le refus de toute forme d’égoïsme (objet de la conversion). Il a été exprimé avec les mots de don gratuit de soi (gratitude). Je ressens cela comme un rappel de l’appel de tous à la sainteté, à la sobriété, à la vie simple selon l’Evangile. Les psaumes en parlent avec le mot anawim.