Le peintre lyonnais Favrene expose dans le 9ème

Le peintre lyonnais Favrene expose à  la mairie du 9ème arrondissement de Lyon du 29 novembre au 2 janvier 2014

sous le vocable : « Omnibus sans rail »

omibus_sans_rail.jpg
Un peu plus sur le « Gone » né à  la Croix Rousse d’après : http://gones.free.fr/peintre.htm

« …D’ailleurs « ça » gratte pas mal à  ma porte ces temps-ci, pas peur de grimper les six étages heureusement qu’il y a l’ascenseur, pour voir là  haut si j’y suis, dégotter quelques oeuvres de mon cru, dont les prix sont encore bien gentils. Mes influences : L’école des laids arts de la rue et son terreau fertile. Le petit père Rodet et ses bonshommes d’un autre temps, d’un autre monde, qu’il a d’ailleurs été rejoindre en se laissant glisser à  petits pas et quatre vingt dix ans dans les flots bleu-vert du Rhône. Mais surtout Weimberg, le Van Gogh lyonnais, mon voisin et copain du vieux Lyon, lorsque j’habitais au 13 de la rue Ferrachat, et qu’il venait me rendre visite, et me filait quelques tuyaux qui ont été pour la suite de ma trajectoire, de grande importance.
En tout cas, on a rigolé ensemble de bons coups. »

Favrene.jpg
Favrène

Fragiles à  Saint Bonaventure

Du jeudi 3 au dimanche 20 octobre,
le sanctuaire Saint Bonaventure accueille pour une première exposition « Hors les Murs » plus de vingt œuvres inédites de la Biennale d’Art Sacré Actuel sur le thème : « Fragiles ».

l’ouverture au public est prévue du lundi au samedi de 8 h 30 à  19 h

Diapositive1-36.jpg

Femmes et enfants, une exposition à  ne pas manquer

« Femmes et Enfants
 »
de la photographe lyonnaise Henriette Ponchon de Saint André

Eglise de Toussieu

du 21 septembre au 15 octobre

Entrée libre tous les jours de 10 h à  17 heures

Exposition_Toussieu.jpg

En savoir un peu plus sur Henriette Ponchon de Saint André

Henriette Ponchon de Saint André vit et travaille à  Lyon.
Depuis 1989, elle anime « L’Atelier d’Images », association qui suscite des actions d’animations par l’image ainsi que des formations à  la
pratique photographique (prise de vues et laboratoire) qu’elle considère comme un art du regard et de l’écriture.
Passionnée de voyages, elle aime voir les lumières du jour, des heures et des saisons.
Mais ce qu’elle aime avant tout, c’est rencontrer les gens dans la rue, chez eux, à  leur travail, dans leurs ateliers. Son appareil photographique lui sert de vecteur de communication, au delà  du visible, pour saisir l’essentiel et sentir ce qui ne se dit pas.
Elle voyage seule avec son appareil photographique pour être plus disponible avec son sujet et réalise elle-même ses tirages, en noir et blanc.
Henriette Ponchon de Saint André est présente dans de nombreuses collections privées et publiques, dont celle de la Bibliothèque Nationale de France qui possède unesérie de 35 images de l’auteur.

Fragiles : Thème de la BASA 2013

9ème biennale d’Art Sacré Actuel

Jusqu’au au 21 décembre 2013

Confluences Polycarpe ouverture
les jeudi, vendredi et samedi de 15h à  18h

Voir les premières photos :
BASA_8.jpg

BASA_7.jpg


BASA_6.jpg
BASA_5.jpg

prendant l'inauguration
BASA_1.jpg

BASA_9.jpg
BASA_10.jpg

Pour voir d’autres photos

[->http://www.enmanquedeglise.com/article-pour-voir-la-realite-reelle-il-faut-prendre-de-la-hauteur-l-homme-se-revele-atteint-de-nombreux-ma-120316061.html]

Ecouter en podcast l’interview d’Hughes Rousset sur RCF.
[->http://www.rcf.fr/radio/RCF69/emission/139641/653463]

[->http://www.enmanquedeglise.com/article-je-balise-un-espace-un-triangle-fragile-moi-et-toi-moi-mon-tableau-et-la-place-de-l-autre-120748860.html]

Pour voir le catalogue de la BASA
[->http://www.confluences-polycarpe.org/artistes2013.html]

Les 50 artistes de la Biennale 2013

Isabelle Alain ; Gilles Alfera ; Marine Allard ; Valérie Argueyrolles ;
Isabelle Baeckeroot ; Pierre Benoit ; Marie-France Bernot ;
Isabelle Blanchard ; Philippe Bossard ; Monique Brochet ; Marianne Buttler ; Jacques Cadet ; Christiane Collin ; Marie Deloume ; Jr Di Casa ; Elisabeth Durandin ; Thierry Farcy ; Daniel Faure ; Nicolas Favre ; Michel Fischer ; Flaye ; Laurent Dominique Fontana ; Jean-Paul Friol ; Roger Garin ; Gyan Meer ; Sylvie Henot ; Didier Huij ; Pierre Lacote ; Alain Le Carpentier ; Sylvain Lecrivain ; Sylvie Lobato ; Frédérique Maillart ; Christophe Masseron ;
Inès Lopez-Sanchez Mathely ; Catherine Maublanc ; Reine Mazoyer ; Miranda ; Christophe Mirande ; Jean Monnet ; Serge Nouailhat ; Maurice Novel ; Anny Pelouze ;Christian Revel ; Bernard San Miguel ; Stepk ; Jo Tachon ; Michel Thery ; Lionel Tonda ; Marie-Hélène Vallade-Huet ; Hugo Verlinde ; Florence Vernay

Préface du catalogue de la BASA par le Cardinal Barbarin

FRAGILES !

Le thème choisi pour cette 9è Biennale d’Art Sacré est celui de la fragilité. Un mot qui va à  contre-courant de ce que l’on entend le plus souvent à  propos de la performance, de la réussite ou de la recherche d’efficacité, toute cette petite musique de fond de la culture ambiante.

Or que vivons-nous, que voyons-nous autour de nous ? Souffrances de toutes sortes, maladies physiques et psychiques, chômage, familles divisées ou affrontées à  la précarité, les deuils et les séparations, le suicide qui rôde La fragilité est partout présente. C’est la condition du « roseau fragile », dont parlait Blaise Pascal.

Mais dans ce tableau brille une lumière d’espérance : nous ne sommes pas laissés à  nous-mêmes. Ainsi en est-il de saint Paul qui, ébloui, par le « si grand ministère » que Dieu, dans sa miséricorde, lui a confié, confesse que nous portons ce trésor « comme dans des poteries d’argile ». Se ressaisissant, il se déclare « désorienté mais non pas désemparé, terrassé, mais non pas anéanti » (2 Co 4, 7et 9).

Le Dieu tout puissant et aimant s’invite dans le monde de nos fragilités. Il se fait proche de nous en venant habiter notre chair. « L’astre du matin se lève dans nos cœurs » lorsque nous nous reconnaissons faibles et pécheurs. Cette fragilité devient un chemin de grâce par lequel, enfin, nous pourrons apercevoir Dieu qui se révèle à  nous. Il n’est pas venu pour les biens portants, mais pour les malades. Il a appelé les êtres fragiles, les pauvres, les laissés-pour-compte à  s’approcher de lui : « Venez à  moi, vous tous qui peinez sous le fardeau et je referai vos forces » (Mt 11, 28).

« Ce qu’il y a de faible dans le monde, voici ce que Dieu a choisi pour confondre le monde » (1 Co, 1, 27). Nos fragilités deviennent source de fécondité, si nous laissons Dieu être notre force. C’est la réponse du Seigneur quand Paul crie pour être délivré de ses souffrances : « Ma grâce te suffit : car ma force se déploie dans la faiblesse » ( 2 Co 12, 9). Il peut alors repartir dans une humble confiance : « Je puis tout en celui qui me fortifie » (Ph 4, 13).
Merci aux artistes d’évoquer les milles visages de la fragilité au cœur de nos vies. Nous saurons les accepter et nous trouverons le moyen d’aller de l’avant, nous aussi, si nos yeux se lèvent et si nos regards se tournent vers « le Rocher qui nous sauve ».

Cardinal Philippe BARBARIN
Archevêque de Lyon

Renseignements : [->http://www.confluences-polycarpe.org/accueil.html]

Contacts : confluences.beau@orange.fr
ou 04 72 40 98 20 (permanences le jeudi de 15h00 à  18h00
entrée par le passage Mermet)

En savoir plus :
lire le dossier de presse

dossier_de_presse_pour_pdf.pdf

« Au-delà  des apparences » à  Confluences Polycarpe

Exposition des peintures de Colette Milly, Laura Julien, Odile Daventure
du 6 juin au 29 juin 2013

ouverture les jeudi, vendredi
et samedi de 15h à  18h

crbst_audela_20des_20apparences.jpg

Colette Milly :
« Qu’est-ce qu’un tableau sinon une surface colorée sur laquelle s’étalent une ou plusieurs couches de peinture ? C’est tout ce qui se donne à  voir au premier regard. Mais au-delà  de cette apparence, il y a les angoisses, les combats, les désirs, la joie de créer Toute une gamme de sentiments d’un homme ou d’une femme que l’on nomme peintre et qui livre une partie de lui-même, un peu de sa vie, de son âme à  travers sa peinture ».

Laura Julien :
« L’église Saint-Polycarpe, qui a été la paroisse de mon grand-père, de ma mère, mes oncles et mes cousins, est pour moi un lieu de prédilection où rôdent encore leur âme, ainsi que celle de tous ceux qui, par leur prière en ces lieux, ont, depuis des siècles, tricoté une chaîne de lumière entre Esprit divin et esprit humain.
En laissant quelques œuvres à  Saint-Polycarpe, mon esprit pourrait-il alors entrer un moment en phase avec cette lumineuse chaîne ? Au-delà  des apparences.
..

Odile Daventure :
« Music-Hall, paillettes, flamenco révèlent des personnages mélancoliques, solitaires. Tremplins vers un renouveau, vers une énergie supérieure, empreints de nostalgie, ils interrogent, contemplent et communient avec l’univers.
L’environnement immédiat, par sa présence et son expression, participe à  cette recherche.
La proximité de l’église Saint-Polycarpe et de la maison paroissiale facilite toutes les démarches (installation, permanence). L’environnement spirituel, la structure historique, le mystère du lieu sont des éléments singuliers. Ils peuvent mettre en valeur les œuvres exposées.
Durant l’inauguration et les permanences, l’adhésion à  l’association Confluences-Polycarpe invite à  profiter des échanges avec les habitants du premier arrondissement et toutes les personnes faisant partie ou non de l’association.
»

Patrick Chanéac à  Confluences-Polycarpe

Jusqu’au 1er juin 2013 (ouverture les jeudi, vendredi et samedi de 15h à  18h)
Patrick Chanéac propose aux visiteurs d’entrer dans son monde, celui d’une peinture en profusion de couleurs et de formes…
crbst_chan_C3_A9ac__2090_20x_2090_20cm__.jpg
Les peintures de Patrick Chanéac demandent au spectateur une participation active pour trouver l’une des multiples entrées possibles, pour s’approprier son univers, pour atteindre le point d’équilibre. Le regard porté sur son monde, où la profusion des couleurs épouse toujours harmonieusement une multitude de formes et de dessins invraisemblables, ne peut rester passif, figé. Il propose des sentiers différents ou masqués qui s’offrent à  vous comme des invites de plaisirs. Point d’entrée unique ni de regard uniforme. Les œuvres sont le reflet de chacun, un univers à  personnaliser, un équilibre à  trouver, une démarche à  comprendre, l’obligation d’une interactivité dynamique.

Mais ces parcours ludiques, par le biais des interprétations personnelles, le reflet de minuscules miroirs qui constellent certaines de ses peintures ou la présence de mystérieux oculus, nous renvoient à  nous-mêmes, à  nos doutes sur l’art, la vie, le monde. Car, derrière ces architectures savamment structurées, derrière l’ardente rigueur des formes harmonieuses, derrière l’abstraction audacieuse, les arabesques énergiques, les méandres insolites, se cachent un mystère, une réalité troublante qui effleurent nos âmes comme une mauvaise conscience. Un des intérêts majeurs de l’œuvre est l’étonnante ambivalence qui existe entre la modernité de son œuvre, son approche totalement nouvelle, inédite, la sensation de jamais vu et l’ancrage reptilien né du désir de créer, la vision d’un monde totémique, primitif. Une autre grande émotion procurée par ses luxueuses créations est la sobriété absolue à  laquelle il parvient en multipliant les contraintes géométriques, la maîtrise du moindre espace, le savant mélange des matières : bois, eucalyptus, pédoncules, verre, laiton, acrylique.C’est un épurement sophistiqué, une richissime ascèse, une spontanéité poétique maîtrisée.