« Une Vie » de Stéphane Brizé (mis en page Marion essai)

Lundi 12 décembre à 20 h 30 au presbytère de l’église du Sacré-Cœur

La discussion et les échanges porteront sur le film : « Une Vie » de Stéphane Brizé (Sortie le 23 novembre 2016).

Presbytère de l’église du Sacré-Cœur, 89 rue Antoine Charial, Lyon 3ème. (Parking dans la cour).

Après la tempête

Un film de Hirokazu Kore-eda

Japon – 2016

« Après la Tempête », le nouveau film d’Hirokazu Kore-eda nous plonge avec bonheur dans l’ambiance à laquelle il nous a maintenant habitués depuis plusieurs films, et qui est devenue la signature d’un des plus grands réalisateurs actuels. Le monde de Kore-eda, scénariste et réalisateur, c’est celui de la famille, parents, grands-parents, enfants avec constamment une touche autobiographique plus ou moins marquée. Lire la suite…

Augustin passe aux aveux

Le 18 mai dernier, au sanctuaire Saint-Bonaventure, nous avons pu assister à une mise en espace réalisée par le comédien Dominique Touzé à partir des Confessions de Saint-Augustin. Il s’agit d’ Augustin passe aux aveux. L’extraordinaire traduction de l’écrivain Frédéric Boyer, qui date de 2008, a permis aux spectateurs d’entrer dans un texte magnifique qui fait apparaître un Augustin qui doute, et dont l’arrachement à ce qu’il a été jusque là est difficile et douloureux.

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I am not you Negro

Un film de Raoul Peck

Etats-Unis – 2017

A partir des écrits de Baldwyn, Raoul Peck décrit la ségrégation raciale aux Etats-Unis, au cours de la seconde moitié du 20ème siècle. Le film montre de nombreux extraits de films, montrant soit l’histoire des Noirs, soit des comédiens noirs.

Merci patron

Merci Patron !

Un film de François Ruffin
France – 2016

Licenciés d’une usine du Nord appartenant au groupe de luxe LVMH, dont Bernard Arnault est le PDG, les époux Klur se retrouvent au chômage, avec 400 € par mois, et la menace de la saisie de leur maison. François Ruffin décide de voler à  leur secours, en montant une véritable arnaque. Débordant d’humanité, constamment drôle, maniant habilement la dérision, « Merci Patron ! », film très engagé et éminemment « politique », raconte cette savoureuse machination.

« Jubilatoire, ce pastiche de thriller sur fond de lutte des classes réussit la gageure de ­réenchanter l’action dans une époque « aquoiboniste ». Moqueur sans condescendance, joyeusement combatif, le film est un parfait dosage d’humour et de constat social. La preuve que l’engagement peut être payant. » Télérama.

 » Le suspense et le spectacle sont au rendez-vous. Cette histoire de Robin des bois chez les Ch’tis, vaut bien des films d’arnaque hollywoodiens.  »
La Croix.

« Merci patron ! » est une fête de l’esprit, en même temps que le triomphe de la fraternité sur l’argent roi.
Nouvel Observateur.

Critique théâtre – UN TARTUFFE A L’AIR DU TEMPS AU THEATRE DE LA RENAISSANCE

UN TARTUFFE A L’AIR DU TEMPS AU THEATRE DE LA RENAISSANCE

Ou encore : « Tartuffe nouvelle ère » ,comme le présente le metteur en scène :Eric Massé, qui dans la note d’intention souligne l’importance du travail d’enquête préalable auprès de diverses communautés de « croyants » et dans la continuité de son intérêt pour les différentes appartenances civiles et religieuses Tartuffe en offre la caricature de tous les excès(on dirait volontiers de toutes les radicalisations) avec un leader charismatique, une manipulation par la parole, une désorganisation de la famille, avec un pouvoir culpabilisant et au pire terroriste qui se traduit par la violence dans le domaine financier (détournement des biens ),sexuel harcèlement),social (mariage forcé)etcEn réalité ,ce que dénonce Molière ,ce n’est pas la dévotion ,mais la fausse dévotion, l’hypocrisie, l’imposture, fidèle en cela à  son souci de poursuivre tous les « faussaires » dans la société (faux savants, faux médecins ,faux gentilshommes) .Il ne faut pas s’y tromper : la religion n’est pas la véritable cible ,mais bien le fanatisme et l’hypocrisie.
La pièce de Tartuffe est celle qui a été le plus souvent représentée à  la Comédie Française et ces dernières années elle a tenté les plus grands metteurs en scène, parce qu’elle laisse place à  toutes les transpositions (la religion comme simple prétexte) et à  toutes les interprétations du rôle principal de Tartuffe :vrai mystique tourmenté comme le proposait Louis Jouvet, faux dévot à  l’extrême tel qu’il pouvait paraitre sincère comme Fernand Ledoux ,véritable escroc ,agissant par la séduction , comme dans les mises en scène de Luc Bondy .Mais quel est donc le personnage principal, n’est-ce pas aussi Orgon, homme fragile par sa recherche d’un sens à  sa vie, rôle que jouait Molière ? N’est-ce pas aussi une pièce sur la famille, famille en crise, ? sur la politique, ? sur les liens de séduction entre Orgon et Tartuffe, comme le suggérait Roger Planchon ? Tartuffe a aussi en 1995 été présentée à  Avignon par Ariane Mnouchkine comme illustration directe des dangers du fanatisme en matière d’Islam, comme Molière plus de trois siècles plus tôt de la religion catholique.
On attendait ainsi avec impatience le spectacle de la Compagnie des Lumas, animée par Eric Massé et Angélique Clarand dont les créations dans la région entre Saint-Etienne, Lyon et Valence ont déjà  été remarquées. Le résultat est à  la mesure des espérances : un Tartuffe tout en équilibre justement entre les différentes interprétations possibles, sans parti pris en dehors de la dénonciation du fanatisme et de la violence, et en ne sacrifiant à  la démonstration aucun des grands moments de théâtre ,par exemple le dépit amoureux entre Valère et Marianne, le faux marivaudage entre Tartuffe et Elmire, et l’excellente prestation de Dorine tout au long de la pièce ,personnage moliéresque s’il en est, face à  un Orgon très autoritaire. Un Tartuffe tout en nuances, tout en retenue et en intelligence du texte dans ses différentes attitudes au cours de la pièce, y compris suprême bonheur en Monsieur Loyal. Toute cette réussite tient probablement à  une excellente direction d’acteurs par Eric Massé, tandis que l’on perçoit mal tout le travail initial de préparation avec les enquêtes, et les intentions initiales affichées (mais peut-être est-ce là  un signe de réussite) Au total un Tartuffe très classique au meilleur sens du terme et parfaitement contemporain, mais n’est-ce pas justement la définition des classiques de passer les siècles avec le même bonheur pour le public ? Trois cent cinquante ans plus tard cette longue pièce en vers n’a pas pris une rideavec un décor réduit à  l’essentiel (une table, une couverture et des chaises bien sûr) comme sur les tréteaux du Palais Royal (ou par Vitez), avec un clin d’œil peut-être vers Planchon pour le tableau creusé d’une porte qui surplombe la scène avec des espaces latéraux plus originaux à  découvrir et comme un hommage à  Saint-Etienne et à  son Ecole de théâtre, en hauteur, une évocation de la « salle des pendus » (casques et vêtements des mineurs suspendus à  l’entrée de la mine)
Tartuffe nouvel ère ou un Tartuffe à  l’air du temps ? En tout cas un Tartuffe d’actualité, qu’il faut voir absolument et qui devrait selon le vœu de la troupe qui le présente entrainer commentaires et débat car si c’est bien une comédie ,elle suscite tragiquement la réflexion

Hugues ROUSSET

« Regards œcuméniques »- Juste la fin du monde – de Xavier Dolan

« Regards œcuméniques »

« Regards œcuméniques », telle est l’appellation que nous avons choisie pour la 5ème édition de notre Cycle de Films ayant reçu un Prix remis par les Jurys Œcuméniques, lors des grands festivals internationaux de cinéma.
Cette proposition de 4 films trouve sa place dans le cadre et dans les suites de la « Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens ». La programmation est établie par une équipe regroupant des représentantes et représentants du Grand Temple de l’Eglise Protestante Unie de France, et du Sanctuaire Catholique Saint-Bonaventure.
Les films sont projetés le mardi, à  20 h, au cinéma Bellecombe, 61 rue d’Inkermann, Lyon 6ème. Parking dans la cour. Chaque film fait l’objet d’une présentation, et la projection est suivie d’une discussion.
Voici le programme 2017, avec la date de projection, un court résumé du film, et le nom de l’animatrice ou de l’animateur de la séance.
1 – Mardi 24 janvier 2017 à  20 h.
Taklub – Un film de Brillante Mendoza – Philippines – 2015 – Prix Œcuménique (Mention spéciale) – Festival de Cannes 2015. Film présenté par Grégory Tudella.
Entre fiction et documentaire, les Philippines, après le passage du typhon Haiyan, à  l’origine de 4000 morts. Les rescapés essaient de retrouver une vie normale. Les difficultés s’accumulent. Quelques moments de joie expriment l’espoir d’un avenir enfin apaisé.
2 – Mardi 31 janvier 2017 à  20 h.
Ida – Un film de Pawel Pawlikowski – Pologne – 2013 – Prix Œcuménique – Festival de Varsovie 2013. Film présenté par Nicole Vercueil.
Ida, jeune novice polonaise, s’apprête à  prononcer ses vœux de religieuse. Sa tante lui révèle un lourd secret, qui va la conduire à  s’interroger sur la suite de son engagement, sur la suite de sa vie de femme.
3 – Mardi 7 février 2017 à  20 h.
Juste la fin du monde – Un film de Xavier Dolan – Canada – 2016 – Prix Œcuménique – Festival de Cannes 2016. Film présenté par Cindy Mollaret.

Louis retrouve sa mère, sa sœur, son frère, sa belle-sœur, après une très longue absence, une très longue séparation. Parviendra-t-il à  faire entendre le but de sa visite, à  savoir, l’annonce de sa mort prochaine ?
4 – Mardi 14 février 2017 à  20 h.
Fuocoammare, par-delà  Lampedusa – Un film de Gianfranco Rosi – Italie – 2016 – Prix Œcuménique – Festival de Berlin 2016. Film présenté par Flavien Poncet.
Sur l’île de Lampedusa, chacun vaque à  ses occupations. Les enfants jouent, le temps s’écoule….. Au large, les réfugiés africains s’entassent sur de dangereuses embarcations. Certains vivront, récupérés par les sauveteurs. D’autres vont mourir.

« Regards œcuméniques »- Fuocoammare, par-delà  Lampedusa – de Gianfranco Rosi

« Regards œcuméniques »

« Regards œcuméniques », telle est l’appellation que nous avons choisie pour la 5ème édition de notre Cycle de Films ayant reçu un Prix remis par les Jurys Œcuméniques, lors des grands festivals internationaux de cinéma.
Cette proposition de 4 films trouve sa place dans le cadre et dans les suites de la « Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens ». La programmation est établie par une équipe regroupant des représentantes et représentants du Grand Temple de l’Eglise Protestante Unie de France, et du Sanctuaire Catholique Saint-Bonaventure.
Les films sont projetés le mardi, à  20 h, au cinéma Bellecombe, 61 rue d’Inkermann, Lyon 6ème. Parking dans la cour. Chaque film fait l’objet d’une présentation, et la projection est suivie d’une discussion.
Voici le programme 2017, avec la date de projection, un court résumé du film, et le nom de l’animatrice ou de l’animateur de la séance.
1 – Mardi 24 janvier 2017 à  20 h.
Taklub – Un film de Brillante Mendoza – Philippines – 2015 – Prix Œcuménique (Mention spéciale) – Festival de Cannes 2015. Film présenté par Grégory Tudella.
Entre fiction et documentaire, les Philippines, après le passage du typhon Haiyan, à  l’origine de 4000 morts. Les rescapés essaient de retrouver une vie normale. Les difficultés s’accumulent. Quelques moments de joie expriment l’espoir d’un avenir enfin apaisé.
2 – Mardi 31 janvier 2017 à  20 h.
Ida – Un film de Pawel Pawlikowski – Pologne – 2013 – Prix Œcuménique – Festival de Varsovie 2013. Film présenté par Nicole Vercueil.
Ida, jeune novice polonaise, s’apprête à  prononcer ses vœux de religieuse. Sa tante lui révèle un lourd secret, qui va la conduire à  s’interroger sur la suite de son engagement, sur la suite de sa vie de femme.
3 – Mardi 7 février 2017 à  20 h.
Juste la fin du monde – Un film de Xavier Dolan – Canada – 2016 – Prix Œcuménique – Festival de Cannes 2016. Film présenté par Cindy Mollaret.

Louis retrouve sa mère, sa sœur, son frère, sa belle-sœur, après une très longue absence, une très longue séparation. Parviendra-t-il à  faire entendre le but de sa visite, à  savoir, l’annonce de sa mort prochaine ?
4 – Mardi 14 février 2017 à  20 h.
Fuocoammare, par-delà  Lampedusa – Un film de Gianfranco Rosi – Italie – 2016 – Prix Œcuménique – Festival de Berlin 2016. Film présenté par Flavien Poncet.
Sur l’île de Lampedusa, chacun vaque à  ses occupations. Les enfants jouent, le temps s’écoule….. Au large, les réfugiés africains s’entassent sur de dangereuses embarcations. Certains vivront, récupérés par les sauveteurs. D’autres vont mourir.